dimanche 19 juin 2022

La douce empoisonneuse

4 de couv' :
Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat.Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, pas une suite précipitée d'évènements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis...


Une fois entrée dans l'univers de l'auteur (qui maîtrise parfaitement son histoire de bout en bout, digressions incluses), ce roman est un bonbon - acidulé - à déguster avec gourmandise.

Si l'auteur va parfois dans les extrêmes avec les portraits de ses personnages, c'est avec maîtrise et brio. Par contre l'amoureuse des animaux que je suis a eu un peu de mal avec certaines scènes, mais j'ai pris le parti de me dire qu'on est dans le burlesque, et les humains finalement pas forcément mieux traités, et ai donc réussi à en faire abstraction.

Les situations les plus improbables s'ajoutent parfois les unes aux autres, et burlesque oblige, l'auteur retombe toujours sur ses pieds. Je l'imagine très bien avoir écrit ce livre avec amusement en imaginant la joie des lecteurs qui le laissent les emmener où il veut : dans un éclat de rire.

Et l'épilogue : la cerise sur le gâteau ! J'en relirai d'autres de cet auteur et s'ils sont tous du même acabit, je n'ai pas fini de m'amuser.
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