dimanche 14 juillet 2024

Billy Summers

4 de couv' :
Vétéran décoré de la guerre d'Irak, meilleur tireur d'élite au monde, Billy Summers est le plus habile des tueurs à gages. Cependant, il n'accepte ses missions que si la cible mérite de mourir. Avant de prendre définitivement sa retraite pour se consacrer à l'écriture, il doit effectuer un dernier contrat. Mais les choses tournent mal.

Je suis un peu dubitative au sujet de ce roman. J'ai l'impression d'une rencontre qui ne s'est pas faite et suis donc un peu déçue.

L'écriture, déjà : d'habitude avec les romans de Stephen King, je suis happée dès la première phrase mais là, rien. Pas d'étincelle, de sensation d'immersion immédiate.

J'ai eu un peu de mal avec le déroulé du livre. Si je reconnais la très grande originalité du récit, car au fil du roman le personnage central se retrouve dans des situations très différentes les unes des autres, je n'ai hélas pas accroché. 
Même si je reconnais cette qualité-là de l'auteur de ne pas s'être contenté de l'histoire de la dernière mission d'un tueur à gages qui tourne mal, j'ai eu l'impression de plusieurs histoires mises bout a-à bout et certes plutôt bien assemblées, mais rien à faire, je n'ai pas réussi à accrocher.

J'ai trouvé les personnages, excepté Billy Summers, plus abouti, trop convenus ou caricaturaux, ou tombant comme des cheveux sur la soupe. Le personnage féminin est lui d'une grande intelligence, comme si tous les auteurs ou scénaristes des Etats-Unis  devaient absolument en mettre un à chaque histoire. Si ce pays regorge à ce point de génies, il faudra m'expliquer l'élection (passée et visiblement hélas future)de Trump à la présidence des USA...

J'ai bien aimé les clins d'oeil à Shining qui sera la (plus que légère) touche de fantastique de ce roman, même si je l'ai trouvée là aussi un peu décalée par rapport au reste du roman. Mais j'aime assez que les auteurs se permettent ce genre de familiarité et complicité avec les lecteurs.

Sentiment mitigé donc, mais je pense que nombre de lecteurs y trouveront leur compte. Ce qui est déjà le cas, vu le succès du roman, adapté en film.
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