lundi 29 septembre 2025

Max

4 de couv' :
New York, 1891. Fils d'immigrés juifs européens, Max devient à douze ans l'unique soutien d'une famille nombreuse. À dix-neuf ans, il assiste, émerveillé, à l'une des premières projections du cinématographe naissant. Cette rencontre déterminera le cours de son existence.
À travers la vie de Max, ses rêves, ses combats, ses amours et ses renoncements, c'est toute l'histoire des pionniers du cinéma et la construction des empires du rêve américains que Howard Fast fait revivre, des premiers nickelodéons aux splendeurs hollywoodiennes des années 1920.

J'avais offert ce livre à ma mère il y a quelques mois. Ce n'est qu'en entamant la lecture que je me suis rendue compte que l'auteur est celui de Spartacus, lu fin août.

Je précise cela car j'ai trouvé l'écriture particulièrement différente. J'ai d'abord pensé au fait que les deux romans avaient deux traducteurs différents. Mais je pense que cela est plutôt dû à l'histoire. Dans Spartacus, l'histoire est relatée par les romains, ou plutôt leurs élites tels qu'un général,  des sénateurs, des nobles autres bourgeois de l'époque. Et l'écriture correspond donc à ce type de personnages.

Dans Max, on ressent davantage l'énergie de la ville de New York, qui habite le personnage central, perpétuellement en mouvement pour améliorer sa vie et atteindre les sommets.
Si  j'ai aimé cet aspect de l'histoire, j'ai moins aimé l'écriture ou alors c'est peut-être aussi que j'ai moins accroché avec le personnage principal. Il me manquait un petit quelque chose pour que j'apprécie pleinement ce roman.

J'ai trouvé aussi l'ascension de Max un peu trop facile. Certes, il est déterminé et fonceur, mais tout ce qu'il fait devient une incroyable réussite et rien ne semble l'arrêter. Du moins sur le plan professionnel. On ne peut s'empêcher de tourner encore et encore les pages, se demandant ce qu'il va inventer d'autre et surtout, jusqu'où il pourra aller.
La fin m'a agréablement surprise et reste raccord avec le personnage.

Enfin, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les tout débuts du cinéma et comment quelques salles de projection se sont transformées en une véritable industrie.

Un bon moment de lecture.
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