vendredi 7 novembre 2025

Si le rôle de la mer est de faire des vagues...

4 de couv' :
Si le rôle de la mer est de faire des vagues, mon rôle à moi est de penser à toi. Depuis que nous avons été séparées, je ne t'ai jamais oubliée, pas même un seul jour.
Un jour, Camille reçoit six cartons de vingt-cinq kilos qui contiennent toute son enfance. Entre un pours en peluche et un globe terrestre, la photo d'une jeune fille, petite et menue : celle de sa vraie mère avec un bébé dans les bras. Camilla a été adoptée peu après sa naissance par un couple d'Américains. Aujourd'hui, elle a vingt et un ans et décide de partir en Corée à la recherche de sa mère.
Au fil d'une enquête aux multiples bifurcations,chacun livre sa version de l'histoire bouleversante de cette lycéenne de seize ans devenue mère, les rumeurs, les secrets, les tragédies, le mystère de l'identité du père. Peu à peu Camilla remplit les blancs de son passé, qui se confond avec celui de cette petite ville portuaire où elle est née, et toute sa vie s'en trouve changée.
Un roman riche en harmonique, à l'imaginaire poétique et émouvant, enraciné dans la réalité sociale de la Corée d'aujourd'hui.


Tout me plaisait dans ce livre quand je l'ai emprunté à la bibliothèque : le titre, le résumé, la couverture.
Le roman est en trois partie : dans la première, la narratrice est Camilla, dans la deuxième sa mère, dans la troisième ceux qui ont connu sa mère au moment des faits. Originalité intéressante qui en temps normal devait m'enthousiasmer. L'écriture est agréable, rien à redire là-dessus.

Tout était fait pour que ce livre me plaise, et pourtant je l'ai moins aimé que ce à quoi je m'attendais. Peut-être est-ce dû au fait que j'ai un peu trop "haché" la lecture. Si je m'y était plongée un week-end sans discontinuer, plutôt que petit bout par petit bout chaque soir, je l'aurais sûrement davantage apprécié.

Le découpage du livre fait que, au final, ce n'est pas tant l'histoire de Camilla que de celle de sa mère. Tout au long du roman, l'auteur nous distille des bouts d'information, parfois de façon anecdotique, qui prennent tout leur sens à la fin du livre, comme si la brume - récurrente dans le roman - s'était dissipée et nous laissait enfin voir le paysage dans son ensemble.

Une belle façon de raconter cette histoire.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire