4 de couv' :
Un paisible village de Géorgie où une série de meurtres de petites filles, sur plusieurs années, vient troubler cette quiétude. Joseph a 11 ans lorsqu'est découvert le premier corps, 14 lorsqu'il en découvre un à son tour, 23 lorsqu'il part vivre à New York entamer une carrière d'écrivain, croyant le mystère élucidé. Mais on n'échappe pas à son destin...
(Je me suis permise d'écrire moi-même le "quatrième de couverture" puisque celui qui apparaît sur les livres a été fait par quelqu'un qui n'a visiblement pas lu ce roman ou s'en est fait faire un résumé qu'il a vaguement écouté pour le retranscrire de façon approximative. Ou alors, il l'a écrit bien longtemps après l'avoir lu, les souvenirs un peu flou. A moins qu'il/elle en avait beaucoup trop à faire à la fois et s'est emmêlé les crayons.
Désolée d'être un peu lapidaire sur ce point, mais il très important, ce quatrième de couverture, pour les lecteurs : dans le choix d'un livre, et dans sa lecture ensuite.
Mais ce sera là ma seule critique de ce roman, qui n'est pas donc pas due à l'auteur.)
Ce roman est magnifique, extrêmement bien écrit, extrêmement bien pensé. Plus qu'un simple polar, c'est un portrait d'homme, de son enfance, ou plutôt la fin de son enfance, la vie ne lui épargnant pas les coups durs dès le plus jeune âge, jusqu'à ses 40 ans. C'est aussi en toile de fond une vision d'une certaine société américaine (un village du sud des Etats-Unis des années 30 aux années 60, et le New-York des années 50-60).
J'adore les romans du sud des Etats-Unis, celui-ci est un vrai bonheur.
Pour le côté polar, nous sommes d'abord comme les habitants de cette petite ville : qui ? Qui a pu faire cela ? L'un d'entre eux ou quelqu'un d'extérieur ?
Plus tard dans le roman, j'ai cru deviner qui était l'auteur des meurtres et avais même deux hypothèses, mais l'auteur nous amène avec habileté au dénouement en nous surprenant dans les dernières 10 pages avec la confrontation finale. Un dénouement très bien amené, je ne l'avais pas vu venir (bon, c'est vrai qu'à 1h heure du matin...).
L'auteur a aimé écrire ce roman (un vrai grand roman) et on le ressent à chaque page, à chaque ligne si ce n'est à chaque mot. Mention spéciale au traducteur qui a fait un remarquable travail de traduction littéraire.
J'aurais juste un bémol sur le titre en français, même si je comprends la démarche de traduction et la démarche littéraire de la traduction. Le titre en français fait référence à une phrase importante du roman à un des moments clefs dans le premier tiers, puis un deuxième dans le dernier tiers.
Mais j'aurais quand même préféré un titre qui rappelle un peu plus le titre original ("A quiet belief in angels"), vu la place que prennent les anges dans la vie de Joseph et tout au long du roman (sans que ce soit obsessionnel, je vous rassure). Et vu l'importance de ce titre précisément dans ce roman (lisez-le, vous comprendrez ce que je veux dire dans le dernier tiers du livre).
Je pense que le choix de ce titre en français n'a pas dû être facile, et il faut dire que le titre original sonnerait moins bien en français même si plus proche de l'esprit du roman.
Mais, j'insiste, le traducteur a fait un très beau travail et a visiblement lui aussi aimé ce roman. Et j'espère que c'est lui qui a traduit les suivants.
Comptez sur moi pour les lire !
re moi, tu sais ce que l'on dit sur le creux que nous avons tous sur la lèvres supérieur ?
RépondreSupprimerUne légende dit qu'avant notre naissance nous avons encore tous la mémoire de notre vie antérieure.
Elle dit aussi que lors de la délivrance notre ange gardien pose un doigt sur nos lévres nous inviter à nous taire et pour effacer tous nos souvenirs, on appelle aussis ce creux la marque de l'ange, d'où peut-être une cohérence entre le choix du titre.....ce n'est qu'une simple idée comme ça....
En tous cas la description que tu en fait m'interésse bien et je vais voir si je le trouve pour mes vacances....j'ai fini 'les visages' je ne lis pas aussi vite que toi...lol....
Bisous
Valérie alias pepette2120
J'ai acheté "les visages" en point 2, je le lirai donc pendant les vacances !
RépondreSupprimerPour la marque des anges, oui je connaissais, j'aime bien cette légende aussi. Pas bête, pour l'idée de la traduction, mais il n'y a aucune allusion à cela dans le roman (pourtant, ce serait bien trouvé, en effet !)
je l'ai enfin lu celui çi, j'ai beaucoup aimé Valérie alias pepette 2120 (le retour)
RépondreSupprimerBon retour ici ! Et contente que ce livre t'ait plus, j'aime beaucoup Ellory.
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