4 de couv' :
A-t-on découvert la tombe de Jésus ? Une enquête criminelle entre suspens policier et mystère archéologique.
A-t-on découvert la tombe de Jésus ? Une enquête criminelle entre suspens policier et mystère archéologique.
Alors que l'anthropologue judiciaire Tempe Brennann est chargée d'examiner le corps d'un homme tué d'une balle dans la tête, un inconnu lui remet la photo d'un squelette. "Là est la clé du meurtre", dit-il. Ses premières recherches révèlent à Tempe que ce squelette est un vestige archéologique retrouvé lors d'un chantier mené à Massada, en Israël. Un squelette vieux de deux mille ans sur lequel courent d'étranges rumeurs. Un vestige volé aussitôt qu'exhumé...
Pourquoi toute trace de la découverte a-t-elle été effacée des rapports de fouilles ? Pourquoi assassine-t-on ceux qui y ont été mêlés ? Qui était cet homme dont les restes ont été enlevés à la crypte où ils dormaient depuis vingt siècles ? Certains prononcent le nom de Jésus de Nazareth... Tempe va suivre la piste jusqu'au bout, au risque de sa vie.
Or j'affectionne particulièrement les polars où les choses sont mises en place progressivement, sont bien décrites, où l'on est plongés dans l'ambiance, où l'on apprend à connaître les personnages parce que les portraits psychologiques sont finement détaillés. Bref, ici ce n'est pas le cas.
C'en est à un point que j'ai l'impression que les personnages parlent entre eux, mais que le lecteur est exclu de la discussion. Le comble quand on sait que le roman est écrit à la première personne du singulier.
J'aime bien "Bones", mais si je voulais regarder la série, j'allumerais ma télé, je n'ouvrirais pas un livre (même si, je le redis, la série n'a rien à voir avec les romans, je mets ça juste à titre de comparaison).
Mon sentiment général est que j'ai assez bien accroché la première partie qui se passe au Canada - même si je commençais déjà à râler sur la quantité de dialogues - mais que ça devient vite fouillis à partir du moment où nos héros arrivent en Israël. On n'a que très peu de descriptions de ce pays finalement, bien qu'il y ait des passages intéressants, on ne sent pas de choc des cultures ou alors via quelques personnages et encore est-ce dû à leurs traits de caractère et pas réellement à leur culture, et une fois installés dans leur hôtel, nos personnages évoluent en Israël comme chez eux. Exit les difficultés à se repérer dans les rues faute de comprendre les panneaux indicateurs, exit le climat, exit les problèmes politiques du pays (ou presque), exit leur collègue israélien que l'on ne voit quasiment que lors de leur arrivée.
Et une fois en Israël, l'enquête de départ est un peu oubliée pour ne servir de prétexte qu'à des recherches archéologiques où je trouve que notre héroïne (multiplicité de dialogues avec les uns et les autres oblige) s'empêtre un peu dans ses différentes pistes et franchement, le lecteur aussi. Pourtant le postulat de départ me plaisait bien.
J'ai donc été déçue par celui-là, les autres me paraissaient meilleurs, même si le style de polars que je préfère est très différent de ceux de Kathy Reichs. Mais comme j'en ai lu de meilleurs de cette auteure, je ne vais pas me décourager pour autant.
Je regrette juste une chose, et là ce n'est pas la faute de l'auteure - d'ailleurs elle n'est pas la seule concernée - mais bien des maisons d'éditions : faut-il vraiment qu'un auteur publie un livre chaque année ? Mais ceci, j'en parlerai une autre fois.
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l'idée enfin le sujet me plaisais bien ...à voir, j'aime bien tous ce qui à attrait à l'histoire de Jésus, bien que je ne sois pas croyante, et de fait non pratiquante..mais j'aime bien (suis pas à paradoxe près...)
RépondreSupprimerBonne soirée
Valérie,
J'aime bien moi aussi les histoires en rapport avec Jésus, la bible, etc. Comme beaucoup d'ailleurs, il suffit de voir le succès de certains livres sur le sujet et qui deviennent des films !
RépondreSupprimerCe n'est pas forcément un paradoxe, on a des restes du catéchisme de notre enfance, sans compter que les religions chrétiennes ont gardé une empreinte durable dans les sociétés occidentales... I suffit de voir les programmes télé en cette période de fêtes ;-)