dimanche 26 août 2012

Généalogie

4 de couv' :
La journée de l'inspecteur Grant Foster commence mal : le cadavre d'un homme, qui son assassin a amputé des deux mains avant de le poignarder, vient d'être découvert, abandonné dans un cimetière de l'ouest londonien. Le corps semble être tombé du ciel.
Lors de l'autopsie, Grant Foster relève, taillée au couteau dans la peau de la victime, une inscription énigmatique.
Le seul talent d'enquêteur de Foster ne suffira pas à venir à bout de ce mystère. L'indice laissé par le tueur va l'obliger à faire appel à Nigel Barnes, un généalogiste professionnel.
Alors que, peu de temps après, un deuxième corps est identifié, ils vont se retrouver plongés dans les bas-fonds du Londres victorien de la fin du XIXe siècle et parcourir les méandres obscurs d'une affaire criminelle survenue en 1879 et qui semble liée aux meurtres.
Une course contre la montre s'engage : le psychopathe semble suivre un schéma qui, selon Nigel Barnes, va conduire à d'autres exécutions. Foster sait qu'il n'a que peu de temps avant que le tueur n'arrive au bout de son parcours sanglant et ne disparaisse à jamais.


Difficile de passer d'un classique de la littérature à un polar contemporain, me suis-je dis en entamant "Code 1879".
La transition d'un style de roman à un autre fait du coup paraître l'écriture beaucoup plus simple, voire simpliste, mais l'originalité de l'histoire m'a vite accrochée, malgré quelques longueurs au début. J'ai un peu eu l'impression au départ que dans les descriptions des recherches généalogiques, ça tournait un peu en rond, bien que j'ai trouvé très intéressant de découvrir la méthode de travail d'un généalogiste.

On est petit à petit happé par cette double enquête, du XIXe et du XXIe siècles, et j'ai beaucoup apprécié les notes de bas de pages du traducteur qui permettent de comprendre des détails du "London way of life" qui semblent anecdotiques pour le londonien moyen, mais cruciaux dans la compréhension de la lectrice française tout aussi moyenne que je suis.

Même si le quatrième de couverture donne l'impression d'en dévoiler beaucoup, il n'en est rien. Tout au long du roman, j'ai échafaudé des hypothèses qui se sont révélées fausses, y compris - cerise sur le gâteau-  sur l'identité de la dernière victime. Dès le début, l'auteur réussit à nous orienter sur une fausse piste, parmi les nombreuses pistes qui nous viennent à l'esprit. Jusqu'aux dernières 30-40 pages (incluses) on continue de découvrir ce qu'il en est réellement. Cela dit, l'auteur nous a laissé suffisamment d'indices pour qu'on comprenne avant les révélations.

Donc même si l'écriture n'a rien de particulier qui démarque cet auteur d'autres auteurs de polars et que j'ai à un moment regretté des portraits psychologiques des personnages assez peu fouillés, j'ai grandement apprécié ce polar dans son ensemble.
L'auteur en a écrit un a écrit un autre, je vais sûrement l'emprunter à la bibliothèque.

Bien placé dans mon classement, en somme.
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1 commentaire:

  1. il m'intéresse bien celui là...Je note pour un prochain achat.

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