samedi 8 février 2014

Allez, on reprend là où on s'était arrêté...


Je poursuis donc sur mes lectures estivales et numériques (heureusement que j'avais fait quelques articles en avance à l'époque !).


Best sellers 2011

A à peine 10 euros les cinq volumes, je n'allais pas me priver ! J'ai évidemment regardé les résumés de chaque ouvrage, qui m'ont bien tentée. En aurais-je fait autant avec la version papier ? Pas sûr, mais pourquoi pas ?

Du coup, après une lecture si légère, et grande amatrice de polars, j'avais envie de changer de genre. 

Pari gagné en passant de roman à l'eau de rose à polars, mais aussi d'un polar à l'autre tant les styles sont différents.


Nous commençons donc par :


Le trésor des abbesses (Charlène Mauwis)

Quel est le trésor dont parle un manuscrit du IXème siècle que Virgile, jeune antiquaire parisien, rapporte de Trêves ?
Pourquoi, la mafia russe, dirigée par Constantin Basilivitch, l'a-t-elle missionné pour lui procurer ce Livre des miracles, rédigé par les plus grands ecclésiastiques de tous les temps, depuis Macaire, premier évêque de Jérusalem, jusqu'au pape Pie XII ?
Quel est le secret contenu dans ces pages qui relatent la vie de Saint Hydulphe, chorévêque de Trèves, la ville où naquit l'empereur Constantin qui christianisa le monde romain ?
Quel est le lien entre le médaillon que porte toujours Tontine, la mère adoptive de Virgile, et le trésor des abbayes qui composèrent la croix monastiques des Vosges dont parlent les archives de la bibliothèque d'Épinal ?


Effet secondaire de mon apprentissage et surtout adaptation de la lecture sur liseuse électronique ? Le fait est que je n'ai pas particulièrement aimé ce roman.

L'histoire commençait bien pourtant, puisque se déroulant dans une atmosphère du Paris que j'apprécie dans la série de romans de Dominique Sylvain dont j'ai déjà parlé ici : le Paris de carte postale, avec sa gouaille, sa solidarité entre copains, de tous milieux, celui des petits quartiers pas encore touchés par la mondialisation.
Un Paris de carte postale donc, mais justement, là l'auteur en fait des tonnes. Le personnage central demande de l'aide à un ami et c'est, malgré la nécessité de garder tout ceci secret, tout un réseau voir un bataillon de gens qui se mettent à l'aider spontanément, bénévolement, pour le seul amour de la recherche et de l'histoire et ce en un temps record. Et vont s'y greffer tout un autre bataillon d'autres, du clergé cette fois. Sans compter que notre « héro » arrive à avoir ses entrées un peu partout et obtenir tout ce qu'il veut avec un naturel désarmant, assez peu réaliste tout ça.

Et pas que là. Même si les recherches historiques m'ont intéressée, le déroulé de l'histoire m'a vite lassée, même si je suis allée au bout d'un roman qui aurait peut-être mérité d'être un peu étoffé et mieux travaillé : trop de coïncidences et hasards qui en font des tonnes et ne sont même plus des rebondissements tellement on n'y croit plus. C'est dommage, mieux amenés et plus tôt surtout (c'est dire avant le rebondissement en question pour le préparer, et non pas en l'expliquant), aurait été plus judicieux.
Plus la petite amie qui se révèle être... (ah ben non, peux pas le dire, zut),  un méchant très méchant et totalement fou, sans compter la famille de la petite amie (et crévindiou, dans la première version de cet article, je vous disais tout, ce qui aurait été dommage pour vous mais pas pour vous dire à quel point les ficelles sont décidément trop grosses). Le tout qui sera évidemment utile par la suite (je ne révèle rien, c'est gros comme un building en plein désert).
Plus la clé de l'énigme qui aura été recueillie grâce à un – encore lui - total hasard pendant la seconde guerre mondiale par l'un des personnages, c'est formidable comme dans la vie romanesque tout se recoupe aussi facilement.

Bref, pas désagréable à lire, sauf pour qui est habitué à des polars plus consistants, et mieux structurés.

J'ai préféré les tribulations amoureuses de mes québécoises, tiens.
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