lundi 12 janvier 2015

Mauvaise étoile

4 de couv' :
Texas, 1964. Après l'assassinat de leur mère, Elliott et Clarence ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otage pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, les deux adolescent se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, les policiers, lancés à leurs trousses, et en particulier l'inspecteur Cassidy, ne sont pas au bout de leurs surprises.


J'ai terminé ce livre mardi 6 janvier, mais étant donné les évènements du lendemain et la période de deuil national qui a suivi, et surtout en raison du sujet de ce livre (totalement dénué de toute allusion à une quelconque religion cela dit) très similaire au déroulement de la semaine, j'ai préféré retarder la publication de cet article.

Donc, faisant abstraction de tout le reste : c'est un thriller efficace, du genre de deux dont on ne peut s'empêcher de tourner les pages avec frénésie tellement on a envie de savoir comment les choses vont se dénouer et si tels personnages vont s'en sortir.
C'est bien construit, mais ce n'est à mon sens pas le meilleur de Ellory, dont l'écriture est généralement supérieure à ce roman. Mais ici, il y a un peu plus de dialogues que d'habitude alors cet auteur nous nous a habitué à plus de narration, et plus en profondeur.
Mention spéciale à la description de chaque victime : même si l'auteur ne s'étend pas en longueur sur leur vie, il en dit assez pour leur conserver une part d'humanité et ne pas en faire une étape de plus dans la folie meurtrière de ses personnages principaux.
Contrairement à d'autres auteurs écrivant le même type de roman, pour lesquels il ne s'agit que de victimes de plus étayant le côté horrible de leur roman.

Un bon Ellory, qui tient en haleine.
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4 commentaires:

  1. celui que je commence dans quelques minutes....hâte j'aime l'auteur je devrais donc aimer le livre.

    Valérie

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  2. j'ai beaucoup aimé j'aime les descriptions des personnages, c'est prenant j'aime bien aussi quand il y a des dialogues trop de descriptions me 'fatigue'...lol.

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  3. Contente qu'il t'ait plu ! Pour ma part, je préfère quand il y a plus de narration que de dialogues, même dans des livres plus "légers". Je préfère un bon dosage plutôt que trop de dialogues comme dans les romans de Lévy ou Musso. Pour ce roman-ci, le dosage est assez équilibré si je me souviens bien.
    Par contre, le fait qu'il y ait eu les attentats de Charlie Hebdo dès le lendemain où j'ai terminé le livre, suivi de la même couverture médiatique que dans le roman (et alors que je me disais "heureusement que ça ne se passe pas comme ça ici"...), et en dehors de l'atrocité des évènements, m'a un peu perturbée...

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