dimanche 18 octobre 2015

Le crime du comte Neville

4 de couv' :
Ce qui est monstrueux n'est pas nécessairement indigne


A la fois collectionneuse et fidèle en lecture, c'est donc tout logiquement que cette année encore j'ai acheté le dernier Amélie Nothomb en date.
Et j'ai été déçue. Certes, cela fait quelques livres maintenant qu'une majorité de lecteurs estime ses romans moins bons que les tout premiers, je trouvais même le précédent bien meilleur que ceux des dernières années, mais là pas du tout.

Amélie Nothomb est la seule auteure dont je supporte quantité de dialogues qui riment habituellement avec qualité. Ils sont généralement percutants, plein de verve, de style, truculents, relevés et on attend la réplique suivante avec bonheur et délectation.
Là il ne s'agit que de dialogues, lesquels, comparés à ce à quoi elle nous avait habitués tombent un peu plat tellement ils paraissent fades et sans relief.

L'histoire en elle-même est à la base assez intéressante et aurait mérité d'être mieux exploitée, avec plus de profondeur. Là, elle n'est que survolée.

Dommage, car l'idée était bonne et aurait pu facilement atteindre la quasi-perfection. Peut mieux faire donc.
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