dimanche 25 août 2019

Dalva

4 de couv' :
Pour reprendre le cours de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Jim Harrison, pour en avoir entendu parler par François Busnel dans ses émissions (La Grande Librairie et les Carnets de route). Il a en projet un documentaire sur l'auteur et je ne sais pas où il en est, mais j'ai hâte de voir cela.
Et ce n'est pas que parce que François Busnel en a parlé, c'est surtout que les extraits cités, l'évocation des grands espaces et les sujets traités m'ont été autant de raison d'être attirée par cet auteur.

Et je n'ai pas été déçue !

Ce roman n'a pas Dalva pour seule narratrice (première partie du livre), mais aussi Michael, à qui Dalva et sa famille donne la permission de consulter les journaux de l'arrière-grand-père, et donc troisième narrateur du roman.

Il en découle un résultat étonnant mais harmonieux entre ces trois voix, avec évidemment pour chacun leur personnalité qui ressort (notez au passage le côté Mister catastrophe de Michael qui est son propre boulet dans le personnage caricatural mais très crédible du citadin lâché en pleine cambrousse).

Dans la première partie, Dalva évoque sa vie actuelle (en plein changement) et sa jeunesse, et sa volonté de retrouver le fils qu'elle a dû faire adopter.
La deuxième partie est centrée sur Michael qui bien que pas toujours honnête avec les autres et malgré ses différents travers reste un personnage attachant. Et comme il travaille sur les journaux de l'ancêtre de Dalva, sa narration est entrecoupée des extraits de ces journaux, dévoilant dans le détail la conquête de l'ouest, le massacre des indiens et de leur civilisation, son amitié avec eux et son incapacité à empêcher cela.
La dernière partie, je n'en parlerai pas, étant la conclusion du roman.

Un roman choral donc, avec un dénouement tourné vers un avenir empli d'espoir.
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