"De vous à moi, ce n'est pas pour critiquer, mais on ne fait pas une équipe de foot potables avec des sociopathes".
C'est avec plaisir que j'ai appris la sortie du deuxième tome de Thérapie de groupe de Manu Larcenet.
Cette fois, nous retrouvons le personnage là où nous l'avions laissé : à l'hôpital psychiatrique.
Et là, se trouve et se développe un florilège de toutes les angoisses et délires de l'auteur (celui dans le livre, pas celui qui l'a créé), exacerbés par la prise de médicaments.
Et là, c'est magistral : l'auteur (le vrai) se surpasse dans l'imagination.
D'abord celle de son personnage qui, de psychoses en délires via les "drogues" fournies par l'établissement, va d'idées en idées (avec une constante désespérante sur l'Albatros de Baudelaire) toutes aussi mauvaises que les autres.
Et c'est là que Manu Larcenet nous expose tout son talent car via ces (mauvaises) idées de livres, il nous sert tout un florilège de styles de bandes dessinées tellement bien réalisées (et pour l'écriture, et pour les dessins) qu'on se dit qu'un talent pareil, ce serait effectivement dommage de le gâcher par un bête syndrome de page blanche. il mériterait d'être exposé au musée de la bande dessinée d'Angoulême, tiens.
Et pour le reste ? Toujours le même humour dont je resterai fan à vie je crois et le sens du détail qui fait que je sais que j'en découvrirai de nouveaux à chaque relecture.
Vivement le prochain tome !
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