4 de couv' :
Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d'une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d'une extrême dureté, dominé par les blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l'espoir et la joie, l'accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.
Je dois avouer que je ne comprends pas le titre. En le voyant, je pensais qu'il s'agirait d'un essai portant davantage sur l'engagement de Maya Angelou sur les droits civiques, mais pas du tout.
Ce court livre de 267 pages ne fait que revenir plus en détails que ses autres livres sur la période d'après-guerre, où son fils avait entre 5 mois et 3 ans.
3 ans d'errances et d'erreurs de jeunesse (ô combien parfois énormes) au terme desquels elle finira par se (re?)trouver, devenir vraiment adulte et transformer son arrogance en fierté et dignité.
Je le déconseille cependant à quiconque n'ayant pas lu au préalable ses autres textes : si j'avais commencé par celui-ci, je n'y aurais rien compris, je l'aurais prise, ainsi que son entourage, pour des fous furieux et me serais sans doute définitivement désintéressée de Maya Angelou, alors que je lui voue une réelle admiration.
Je le conseille donc plutôt à ceux qui l'ont déjà lue, ou sont en train de la lire, en intégrant ce récit chronologiquement.
Mais si quelqu'un pouvait m'expliquer ce titre...
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