samedi 19 février 2022

Dixie city


4 de couv' :
Les trafiquants de drogue de la Nouvelle-Orléans sont devenus la cible d'un tueur fou, et Batist est accusé du dernier meurtre commis. Afin de payer sa caution, Dave Robichaux accepte de retrouver l'épave d'un sous-marin allemand coulé au large de New Iberia dont il est le shérif adjoint.
La recherche de cette épave va faire renaître des haines anciennes, enfouies depuis un demi-siècle. Racisme, sadisme, antisémitisme, perversité, corruption politique et  policière sont les contrepoints d'une quête-enquête complexe, brutale et rapide. Burke, que le Los Angeles Times salue comme "notre meilleur styliste contemporain", nous fait plonger au coeur des ténèbres humaines, à l'image de Dave acharné à explorer les profondeurs de la "grande salée" pour sauver son ami.


Quel plaisir de retrouver la parfaite écriture de James Lee burke qui sait à merveille (et au passage, mention spéciale au traducteur , Freddy Michalski) nous restituer chaque odeur, chaque élément naturel (de la moiteur à la pluie en passant par l'atmosphère lourde d'un orage, la fraîcheur qui s'ensuit, le moindre rayon de soleil ou souffle du vent sur la peau...), l'accent traînant du sud des Etats-Unis (du moins c'est ainsi que je le lis), les sentiments de chaque personnage.

Tout est épidermique dans son écriture et là où certains se perdraient en de longues descriptions qui en oublieraient le but de leur phrase, lui sait parfaitement tout nous transmettre en quelques mots simples... mais ô combien travaillés.

Une belle réussite, une fois de plus.
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