samedi 23 avril 2022

Le Christ selon l'Afrique


4 de couv' :
Boréale n'a que vingt ans mais des problèmes à revendre, entre un amoureux infidèle, une patronne dépressive, une tante qui veut lui faire porter son enfant et une mère qui la dénigre constamment. Dans ce quartier populaire de Douala où elle habite, on s'enthousiasme comme on déteste, selon le dernier tribun qui a parlé, et des tribuns il y en a à tous les carrefours, des prophètes surtout qui hypnotisent la foule par leurs prières, leurs transes et leurs promesses mirifiques, attirant chaque jour davantage de croyants. Boréale, elle, ne croit en rien et ne veut obéir à personne. Mais en a-t-elle la liberté ?
Dans cette chronique savoureuse de la rue africaine, Calixthe Beyala, Grand Prix de l'Académie française pour Les Honnneurs Perdus, poursuit avec sa verve inimitable une oeuvre littéraire inclassable, célébrée et étudiée dans de nombreux pays.


Cela faisait longtemps que je voulais lire un roman de Calixthe Beyala, dont j'avais beaucoup entendu parler, et je ne suis vraiment pas déçue.

Elle manie l'écriture et la langue française avec une virtuosité qui, en ce qui me concerne, me procure un plaisir de lecture qui va au delà du ravissement.

Et si les personnages pourraient être considérés par certains comme exaltés, je dirais pour ma part qu'ils sont entiers, prennent tout ce que la vie a à leur offrir, même si c'est parfois assez peu.
C'est joyeux, plein de vie, fort, et si à certains moments on se dit que l'histoire part un peu dans tous les sens, et bien non, il y a bien un fil directeur et une conclusion à tout ça.

Un magnifique tourbillon littéraire en ce qui me concerne, j'en redemande !
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