vendredi 4 novembre 2011

Eveiller les consciences


4 de couv' :

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Tout d'abord, merci une fois de plus à "Ça peut pas faire de mal" d'avoir diffusé deux émissions avec la science-fiction pour thème. Bon d'accord, c'était il y a quelques mois et il était temps que je me rende à la bibliothèque emprunter ceux qui m'avaient alors le plus intéressée. Parce que question science-fiction, en dehors des films ou feuilletons, c'est un style littéraire que je connais assez peu. Ces émissions ont été une découverte (ce qui est le comble quand on sait que mon homme affectionne particulièrement le genre, a déjà lu tous ceux que je projette d'emprunter et possède une véritable fortune en livres "Star Wars").
Je précise ici que la science-fiction en se limite pas aux histoires dans l'espace, ce sont souvent des romans d'anticipation, des fables philosophiques.

Partie emprunter "Chroniques martiennes" que je n'ai pas trouvé, je me suis rabattue sur "Fahrenheit 451". Il me semblait avoir vu le film quand j'étais gamine, mais il ne m'avait pas laissé un grand souvenir. J'ai hésité avant de prendre le livre mais finalement, puisqu'il ne fait que 213 pages, je me suis laissée tenter.

Et je suis convaincue que ce livre, si ce n'est pas déjà le cas, devrait absolument être mis au programme en français, collège ou lycée. Il y a tout dans ce roman : poésie et beauté de la langue, de l'écriture, philosophie, importance de l'histoire. Un vrai petit bijou. Court roman, mais dense en idées.
Je recommande également de ne pas sauter la préface signée Jacques Chambon. En guise de commentaires pour ce roman, j'ai pensé la recopier ici car tout y est dit (sans rien révéler - ou presque - de l'histoire).
Ce qui est effrayant, c'est que sur certains aspects, notre société actuelle se rapproche de cette époque futuriste imaginée par Ray Bradbury... en 1953. En une version exacerbée certes, et j'espère pas comme une caricature (car toute caricature se forme sur la réalité) mais faisons tout pour ne jamais arriver à cette extrémité.

Une lecture salutaire !
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