samedi 14 juillet 2012

Beau

4 de couv' :
Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son coeur.
Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d'un nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens - conjugaux, familiaux, sociaux - pour éprouver sa liberté d'exister.
Véronique Ovaldé nous emporte dans l'exploration d'un monde passé au filtre de son imaginiare. Avec Des vies d'oiseaux, elle sonde les relations qui unissent les hommes et es femmes mais en déposant, au coeur même de l'amour, la question de la liberté, laquelle ne se conquiert qu'en partant, sans se soucier d'où l'on vient ni de là où la vie nous mène.

Quand j'ai su que ce roman de Véronique Ovaldé était sélectionné pour le prix des lecteurs Cezam 2012, j'ai jubilé tout en me disant que je me devais de garder une certaine objectivité par rapport au reste de la sélection.

Un peu plus tard, après avoir lu plusieurs de ses romans d'affilée, j'ai eu besoin d'une pause, de peur d'arriver à saturation. Du coup, quand je l'ai entamé hier, je craignais de ne pas avoir attendu assez longtemps et de manquer d'objectivité, mais pour la raison inverse cette fois.

Et bien non.

En toute objectivité donc, ce roman est beau. L'histoire est belle, l'écriture est belle, les personnages aussi sont beaux, chacun à sa manière.
Comme souvent avec Véronique Ovaldé, il s'agit pour les personnages principaux de sortir de leur condition et de gagner leur liberté, et comme souvent dans ses romans, en partant, en fuyant l'endroit où ils ont toujours vécus. Mais est-ce vraiment une bonne solution, LA solution, et n'est-ce pas se perdre en route ?
Question de caractère, question de rencontres et des décisions prises pour mener sa vie.

Toujours aussi objectivement, ce roman est mon préféré de tous ceux écrits par Véronique Ovaldé (excepté "le sommeil des poissons" que je n'ai pas encore au la possibilité de lire), il est à mon sens le plus abouti. Un vrai bonheur de lecture, un ravissement sans faille, un vrai petit bijou.

A la première occasion, je me l'achète.

Inutile de dire qu'il est largement en tête de mon classement.
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