lundi 15 octobre 2012

Les lumières de septembre

1937. Quand Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, arrivent en Normandie après avoir quitté Paris, ils tombent immédiatement sous le charme de Lazarus Jann, fabricant de jouets mondialement réputé, et de son étonnante demeure, Cravenmoore. Composée d'innombrables pièces et corridors qui se perdent dans une obscurité insondable, Cravenmoore est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Mais très vite une ombre, désespérée, brûlante de haine, cherche à tuer la famille Sauvelle. Pourquoi s'en prend-elle ainsi à ces nouveaux arrivants ? Quels secrets ont-ils menacés ?
La réponse se trouve dans le journal intime d'une jeune femme disparue des années auparavant. Et auprès d'une femme oubliée du monde depuis vingt ans, dans une chambre gardée par de terrifiants pantins.


Des trois premiers romans de Carlos Ruiz Zafon, celui-ci est le plus abouti, tant par l'écriture que par la narration.

Ce tome présente aussi de nombreuses similitudes avec le premier, sans en être heureusement une simple copie améliorée.
Il s'agit d'une famille qui commence une nouvelle vie, dans une maison en bord de mer. Dans les deux tomes on retrouve un lieu rempli pour l'un d'étranges statues, pour l'autre d'automates. Et dans les deux cas, la maison familiale est séparée de ces lieux par un bois. Se trouve aussi une ombre menaçante qui prend de l'ampleur au fil des pages, un mystère à résoudre, la brume, une action en plein été, une histoire d'horlogerie dont les aiguilles tournent en sens inverse, un amour adolescent naissant, un petit frère qui observe tout cela.

Tout est similaire, rien n'est pareil, tout est mieux. Et là, on commence vraiment à retrouver le Carlos Ruiz Zafon de "l'ombre du vent".
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