lundi 21 décembre 2020

Carnets de steppes


4 de couv' :
Dans les grandes étendues de l'Eurasie, c'est le cheval qui a permis à l'homme de s'approprier la steppe. Aussi, lorsque Prscilla et Sylvain, à 23 et 27 ans, décident d'inscrire leurs pas dans la poussière d'Asie centrale, quel autre choix s'offre à eux que celui de se présenter en selle, rênes à la main et pied à l'étrier ?
En six mois d'expédition, au gré des rencontres, des bonheurs et des dangers, du Kirghizstan à la mer d'Aral, Priscilla et Sylvain ont collecté un bouquet d'émotions, de souvenirs et de réflexions qu'ils nous offrent dans ce carnet de voyage. Recueil intime pour livrer la saveur de l'instant, le goût du khumus, bu sous la yourte, l'entente avec les chevaux, le chant des grandes steppes, les bouleversements d'un peuple...


Ce livre est effectivement en format de carnet, de par ses dimensions, mais aussi de part les cartes et photos qui agrémentant joliment et pédagogiquement les textes. Nous cheminons donc avec une impression de "direct" avec les auteurs en quelque sorte.

Il est d'ailleurs quasi impossible, à quelques passages près, de distinguer qui a écrit telle ou telle partie, ce qui m'a un peu perturbée au départ. Dans "On a roulé sur la terre"les titres de chapitres distinguaient bien qui d'Alexandre Poussin ou Sylvain Tesson les avait rédigés, et une différence d'écriture permettait de les identifier. Ici, pas tellement, ce qui fait qu'il est difficile de savoir qui est le narrateur / la narratrice (et quand vous croyez lire Sylvain Tesson, un participe passé au féminin vous recale vite sur la bonne personnes).

Cette lecture, réédition du livre original, fut aussi dépaysante que pédagogique, d'autant que les quelques années de recul que nous avons par rapport à l'époque de cette chevauchée nous permet d'anticiper les évènements à venir autant que ce récit nous les éclaire. Douloureusement parfois.

Un bon, beau et intéressant moment de lecture.
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