samedi 22 janvier 2022

Le tueur hypocondriaque


4 de couv' :
Monsieur Y., tueur à gages de son métier, se réveille chaque matin :
1) persuadé qu'il s'agit du dernier jour de sa vie,
2) d'autant plus déterminé à tuer Eduardo Blaisten, qu'il poursuit depuis un an et deux mois exactement.
Mais, en plus d'être atteint de maladies toutes plus rares et/ou imaginaires les unes que les autres, du strabisme à la crampe du tueur professionnel en passant par la narcolepsie et le syndrome d'Ondine, M Y. souffre d'une malchance chronique.
Au fil des échecs forcément cuisants de ses tentatives d'homicide, M. Y. établit des liens évidents entre ses symptômes et les maux qui torturèrent Proust, Voltaire, Tolstoï, Molière, entre autres illustres hypocondriaques de l'histoire. Et lui, arrivera-t-il à accomplir sa dernière grande oeuvre ?
Désopilant, touchant, à la fois instructif et dépaysant, un régal de drôlerie, aussi universel que libérateur.


Honnêtement, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus enlevé, et dans le rythme, et dans le côté humoristique. Sans m'avoir complètement déplu, ce livre est loin d'être dans mes préférés. Un peu déçue, je m'attendais à mieux.

A la base, il est pourtant assez bien pensé : un anti-héros (par excellence, n'oublions pas que c'est un tueur à gages au départ), dont les complexes et maladies imaginaires font de lui un être franchement pitoyable qui en temps normal m'auraient fait hurler de rire, de courts chapitres alternant ses tentatives d'homicides et en parallèle avec ses propres problèmes de santé, les références biographiques d'hommes célèbres (ah oui, tiens, pas une femme. Mais comme le narrateur (et l'auteur) est un homme, je suppose que ça s'explique ainsi), des situations improbables voire rocambolesques, tout était là pour que j'adore.

Sauf que (pour moi en tout cas), la sauce ne prend pas. Il manque un petit je-ne-sais-quoi qui fait que de mon côté, ça tombe un peu à plat. Je ne blâmerai pas totalement l'écriture, qui, si elle ne dessert pas le roman, ne contribue pas en tout cas à mieux le servir.

C'était en tout cas une histoire assez agréable à lire et à suivre de bout en bout, mais sans plus.

Dommage.
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