Le Livre du roi est un trésor pour lequel certains sont prêts à voler, et même à tuer. En 1955 à Copenhague, un étudiant se lie d'amitié avec un étrange professeur, passionné de sagas islandaises... ancien propriétaire du fameux manuscrit. Désireux de récupérer ce bien inestimable, ils se lancent dans un quête effrénée à travers l'Europe. Ils vont vivre une aventure qui marquera leur vie à jamais.
Pour être tout à fait honnête, j'avais acheté ce livre à cause de l'auteur et pas spécialement pour le sujet, bien que tout roman qui a les livres pour thème central m'attire inévitablement.
Comme beaucoup de lecteurs français, j'ai eu un peu de mal au démarrage. Si débarquer à Copenhague et découvrir cette ville avec le narrateur, m'a plu d'emblée, les multiples références littéraires, passé le premier intérêt, m'ont un peu rebutée.
Beaucoup de références à des classiques islandais, beaucoup de noms d'auteurs inconnus, sur des périodes multiples et variées (dont un hommage en passant au propre père de l'auteur), sont trop de données à assimiler en même temps pour la lectrice françaises que je suis. Mention spéciale cependant aux notes en fin de livre sur les auteurs islandais.
Je dois reconnaître qu'au bout d'un moment, je n'ai fait que survoler toutes ces références finissant hélas par m'en désintéresser.
Mais pas découragée. Je suis partie du principe que ce roman, était écrit par un islandais et donc en premier lieu pour les islandais qui eux doivent se délecter, avec bonheur et fierté, de toutes ces références littéraires. D'autant qu'à l'époque où se déroule ce roman, les originaux de ces monuments de la littérature islandaise se trouvaient à Copenhague et non dans leur pays.
Passé ces premiers chapitres, l'action commence enfin, et une fois lancée, il m'était difficile de décrocher des aventures des personnages principaux, Indiana Jones de la littérature à la poursuite du trésor littéraire de leur pays.
Donc ne pas se décourager par le début, persister car s'il est parfois inégal, ce roman reste un bon Arnaldur Indridason (et quel bonheur de lire un polar où les personnages se débrouillent seuls, sans informatique, portable ou GPS pour résoudre les énigmes ou se sortir d'affaire !).
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