mercredi 15 février 2017

Un goût de cannelle et d'espoir

4 de couv' :
Allemagne, 1944. Elsie Schmidt, seize ans, traverse la guerre à l'abri dans la boulangerie de ses parents et sous la protection d'un officier nazi qui la courtise. Mais lors de la soirée de Noël du Parti, elle échappe de peu à un drame grâce à un petit garçon juif. Seul et sans défense, il demande à Elsie de le cacher. Prendra-t-elle ce risque ?
Soixante ans plus tard, au Texas, près de la frontière mexicaine, la journaliste Reba Adams réalise un reportage sur la boulangerie allemande tenue par Elsie. Peu à peu, les deux femmes apprennent à se connaître et Reba comprend que la vieille dame a beaucoup plus à révéler qu'elle ne veut bien le dire. Une rencontre qui va bouleverser leurs existences...

J'ai ici un peu la même impression que pour le roman précédent.

Autant j'ai bien aimé la reconstitution historique de l'Allemagne nazie et de l'après-guerre, autant la partie se déroulant à notre époque m'a moins emballée, cela surtout en raison du personnage de la journaliste auquel je n'ai pas réussi à accrocher. Un peu fadasse à mon goût, j'avais envie de la secouer par moment.

Mais pour la partie historique en effet, c'est plutôt réussi, et si là aussi la partie se déroulant à notre époque (pas assez fouillée à mon goût) sert de prétexte pour revenir à la seconde guerre mondiale, elle y a toute sa place pour un parallèle salutaire entre les deux époques puisqu'il y question, dans chacune, d'intolérance.
Et quand on voit ce que le nouveau locataire de la Maison Blanche veut faire en terme d'émigration (je ne sais pas pour vous mais je trouve qu'il multiplie les bourdes diplomatiques en beaucoup trop peu de temps), on se dit que l'auteure a fait mouche de façon tristement prophétique.
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