mardi 14 février 2017

Un parfum d'encre et de liberté

4 de couv' :
1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. "Qui voudrait l'épouser ?" se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté.
2014. Eden et son mari, un cuple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de mystérieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé...
Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.

Un bon moment de lecture. J'ai trouvé très intéressante cette reconstitution du chemin de fer souterrain (je crois qu'on l'appelle ainsi), a priori très bien reconstituée, ainsi que les allers-retours entre le présent et le XIXe siècle.
Si la partie se déroulant à notre époque sert de prétexte original à revenir en arrière, je trouve qu'on aurait pu s'en passer, cette partie n'apportant finalement pas grand chose au roman et encore moins à la partie historique.

Mais c'est aussi ce que j'appelle un roman "de nanas" et le côté à l'eau de rose du roman m'a moins emballée, les atermoiements sentimentaux et existentiels du personnage central m'ayant peu emballée.
Ça ne tient qu'à moi, je le reconnais, je n'ai jamais vraiment aimé ce genre de roman/film/feuilleton. Je n'ai rien contre une bluette sentimentale de temps en temps, comme tout le monde, mais ce n'est vraiment pas mon genre de prédilection.

Cela étant, comme je le disais au début, un bon moment de lecture.
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