dimanche 19 février 2017

La pluie ébahie

4 de couv' :
À Senaller, un village dont on ne peut que partir, la pluie ne tombe plus, elle demeure en suspens. Le fleuve est à sec, la sécheresse menace. Le village est-il la proie d’un châtiment divin ou des rejets de l’usine installée à proximité ? Devant l’impuissance des commandeurs des nuages et des villageois, la mère du narrateur décide de se rendre à l’usine… Devenu le complice malgré lui d’un terrible secret, l’enfant n’a pas d’autre choix que de protéger sa mère de la fureur paternelle. La présence aimante du grand-père est l’unique refuge de l’enfant. Afin que la pluie tombe à nouveau, la famille devra dérouler les fils de son histoire et revivre la légende des Ntoweni. Dans ce récit hanté par le conte, Mia Couto déploie toute sa puissance poétique et créatrice pour toucher au plus près la destinée des êtres dans un Mozambique encore à naître.



J'ai beaucoup aimé ce roman dont je me suis laissée porter par la musicalité poétique de la narration. Un genre de conte pour adultes dont chaque phrase, admirablement bien écrite, ne se trouve là par hasard. A lire et relire autant pour l'histoire que pour le style.

Auteur à suivre avec délectation.

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