A l'automne 1876, alors que le jeune empereur Mutsuhito ouvre le Japon au monde occidental, les réformes audacieuses se succèdent, brisant les traditions féodales.
Retiré dans son pavillon de thé, loin de la capitale, Ikegaku médite devant un brasero fumant. Soudain il tombe, foudroyé. Meurtre ?
Un samurai sans maître, un moine errant, un daimyo rebelle et une courtisane bien curieuse... Tous se retrouvent confrontés à la mort d'un seigneur qui aimait trop le thé vert.
L'enquête s'annonce rude, dans un Japon en pleine tourmente. Sur l'île de Kyushu, la révolte gronde.
Nous voici dans un polar qui nous immerge dans le Japon du XIXème siècle. L'auteur, dont c'était ici le premier roman, a eu la délicatesse dans son avant-propos de nous faire un topo de cette période, une liste des personnages (bien utile pour se repérer, surtout pour tous les lecteurs ne sont pas familiarisés avec les noms japonais (et même quand on l'est, on l'apprécie grandement, croyez-moi)), sans compter la carte et en fin de roman, le lexique.
En dehors d'une reconstitution historique parfaite, ce polar est doté de personnages bien trouvés et bien définis (avec l'enquêteur de l'histoire qui est évidemment un alcoolique fini : est-ce que les auteurs de polar pourraient tous se mettre d'accord pour ne pas tomber dans ce poncif ?). L'intrigue est parfaite.
S'agissant d'un premier roman est que si l'écriture ne sort pas du lot, au moins est-elle bonne et pleine de promesses et pas désagréable à lire.
Mon seul bémol est qu'il ne fait que 189 pages (carte, liste, avant-propos et lexique inclus). Cela étant, même si cela semble court pour un polar, ça n'en reste pas moins bon.
Il s'agira pour moi maintenant de voir ce que l'auteur a écrit par la suite et de me laisser tenter !
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