lundi 30 janvier 2023

Vladivostok


4 de couv' :
Lorsque Cédric Gras descend du Transsibérien, il découvre Vladivostok, déçu de ne pas trouver le bout du monde auquel il s'attendait. Cette désillusion va initier une exploration patiente des lieux, le temps que se dévoile l'âme russe. Saison après saison, ni les déboires liés à son installation, ni la laideur première des rues n'empêcheront le jeune expatrié d'être envouté par cette ville de rêve.
Hymne à l'extrême-Orient russe et à ses habitants, Vladovostok est le récit d'une fascination grandissante pour une terre méconnue.

 J'ai reçu ce livre parmi les (nombreux) cadeaux de Noël de mon homme (pourrie gâtée, etc.). Il sait que j'aime les récits de voyage, et quand il a vu ce livre et que la préface était rédigée par Sylvain Tesson, il n'a pas hésité à me l'offrir.
L'auteur est d'ailleurs Cédric Gras, qui a participé au périple retracé dans "Bérézina" justement par Sylvain Tesson.

En dehors de ces bons augures et d'une très belle écriture, je dois dire que je n'ai pas complètement accroché à ce récit. Qui d'ailleurs ne parle pas de voyage, mais bien de Vladivostok et autres considérations géographiques sociales, saisonnières, culturelles etc. de ce bout de la planète et ses habitants. Pour l'anecdote, m'a bien agacée la comparaison entre les femmes françaises (pas à leur avantage) et les femmes russes.
Si ce récit se fait plus ou moins en suivant les saisons, les différents chapitres donc thèmes abordés n'ont pas de liaison entre eux. A part la ville elle-même bien sûr.

Ajoutez à cela ma difficulté à retenir et identifier les différents noms et une désespérante absence de cartes, et vous comprendrez que l'auteur a vite perdu la lectrice que je suis. Sur les cartes, je préfère que l'auteur présente aux lecteurs ses propres cartes avec des points de référence généraux et ceux évoqués dans le livre plutôt que de laisser les lecteurs se dépatouiller avec Internet, dictionnaires et autres mappemondes.
L'auteur sait de quoi il parle, mais perd parfois le lecteur (bon d'accord, surtout moi) en cours de route.

Si je parais dure, c'est surtout que je suis déçue car je sens qu'il ne manquait pas grand'chose pour que j'aime vraiment ce livre, servi, j'insiste, par une très belle écriture.
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