La paisible petite bourgade était devenue une ville fantôme et personne n'osait parler de ce rire aigu, maléfique, enfantin.
Jerusalem's lot n'avait rien de remarquable, sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt ans auparavant. Et lorsque Ben Mears revient à "Salem", c'est seulement pour retrouver ses souvenirs d'enfance.
Mais, très vite, il devra se rendre à l'évidence : il s'y passe des choses étranges, sinistres. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
Quoi de mieux que de lire un Stephen King à "Halloween" ? A part le finir de nuit, à 2 heures du matin, en pleine tempête bien sûr...
Autant j'ai adoré le début du roman, du Stephen King pur jus dans la façon de tout mettre en place, l'histoire autant que l'ambiance, les premières phrases happant de suite le lecteur.
Mais hélas, la suite ne reste pas à la hauteur du début. Certes, il s'agit du second roman de Stephen King, publié en 1975, et d'après l'auteur lui-même, un pastiche de Dracula. Mais j'ai été franchement déçue, ayant même l'impression par roman qu'il s'agissait d'une commande, où que la maison d'édition a poussé le jeune auteur d'alors à "livrer" ce roman au plus vite, espérant qu'il se calquerait aux goûts de l'époque (je reconnais être très critique pour le coup).
Je n'ai donc pas été plus emballée que cela par ce roman, qui reste cependant une lecture divertissante.
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