dimanche 28 décembre 2014

Couleur fumée

4 de couv' :
Un enfant grandit, écartelé, entre sa communauté tzigane de naissance et la société hongroise dans laquelle il est scolarisé. Au fil d'une histoire haletante et dramatique, il apprendra qu'on ne peut accepter sa propre identité dans toute sa complexité que par la confrontation, douloureuse, avec l'autre.
Si couleur de fumée a obtenu en quelques années une consécration internationale, c'est parce que Menyhért Lakatos a su tirer de son expérience personnelle une épopée vibrante qui met magnifiquement en scène les trois actes de la tragédie du peuple tzigane : la nostalgie de la liberté, la violence tribale et m'abomination du génocide.


Ce que j'aime dans le peu que j'ai lu dans la littérature tzigane, ce sont ces évènements - une vie - qui se déroulent à la suite les uns des autres, comme hors du temps (bien que la période où ils se déroulent soit bien ciblée).

C'est ce que j'ai apprécié aussi dans ce roman sans chapitres.

Par contre, je regrette que l'un des passages s'étire un peu trop en longueur, il aurait mérité d'être un peu écourté. Il faut dire aussi que ce roman aussi aurait mérité d'être lu dans de meilleures périodes que la pause déjeuner, les trajets en bus ou environ une heure avant le coucher, en d'autres termes, que je réussisse à prendre un moment pour le lire et avoir juste ça en tête à faire.

Mais en tous les cas, un vrai dépaysement, et une fin des plus poignantes.
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