vendredi 28 mai 2021

La soif


4 de couv' :
Une jeune femme est assassinée après un rendez-vous pris sur un site de rencontres. Les violentes marques de morsures dans son cou laissent les enquêteurs sans voix.
Deux jours plus tard, le corps d'une autre utilisatrice de ce site est découvert, mutilé de la même façon. Pour le chef de la police, un seul homme peut identifier ce tueur. Mais Harry Hole, libéré de ses démons et heureux avec son épouse, s'est promis de ne plus mettre les siens en danger. Malgré tout, un détail de cette affaire l'intrigue, comme un écho d'une enquête classée depuis longtemps. Le destin le place face à un dilemme : mener une vie paisible et tirer un trait définitif sur son passé, ou arrêter enfin le seul criminel qui lui a échappé et qui continue de le hanter...


Ce livre étant l'un des derniers tomes d'une série que je n'ai jamais lue, vous devinerez qu'il s'agit d'un cadeau (de Noël) de mon homme (qui, s'il voulait bien jeter un oeil de temps en temps sur ce blog, saurait un peu mieux ce que j'ai déjà lu et éviterait les erreurs de casting. Grmpf).

Je dois reconnaître que ce polar est écrit de façon efficace et que j'ai eu du mal à le lâcher tant je voulais aller jusqu'au bout de l'histoire (je l'ai fini lundi à 2h25 du matin. Ou plutôt mardi pour le coup). les personnages sont intéressants, formant une bonne cohésion dans l'histoire, suffisamment pour lui donner un bon dynamisme.

Ce qui m'a un peu moins plu, sans que ce soit dérangeant d'ailleurs, en dehors du bon vieux cliché du héros alcoolique toujours à deux doigts de retomber dans son addiction, c'est une écriture correcte mais sans plus et des détails inutilement sanglants qui tendent plutôt vers le sensationnalisme mais sans trop déborder sur ce défaut non plus. Mais ce n'est pas cela que je recherche dans un polar.

Autre chose qui pour le coup m'a franchement déplu : les termes en anglais, qui ne font même pas l'objet d'une note de bas de page. Il n'y en a pas des masses, mais je pense à des lecteurs qui ne connaissent ni ne maîtrisent l'anglais (ma maman à qui en ce moment je refile une bonne partie de mes lectures), si pour eux ces passages sont finalement anecdotiques, ils n'en restent pas moins frustrants.
Cette remarque ne concerne pas que ce livre, cela fait plusieurs fois que je le constate dans différents romans et ça m'agace franchement : ce serait bien que les traducteurs et les maisons d'éditions se rappellent que leurs lecteurs ne sont pas tous bilingues ou ne maîtrisent pas toutes les technologies modernes (pas sûre que ma mère connaissent tinder par exemple, ou toute autre technologie informatique ou réseaux sociaux).
Fin d'aparté.

Cela dit, je sais que j'en lirai d'autres, en les prenant dans l'ordre cette fois.
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