vendredi 25 juin 2021

Personne n'a peur des gens qui sourient


4 de couv' :
Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l'école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l'a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants - où était Gloria ce soir-là ? -, et comprendre en fin quel rôle l'avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire.
Jusqu'où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l'extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l'inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l'affronter.


Sublime, somptueux, magnifique. Aussi bien pour l'écriture (surtout l'écriture, quel bonheur de retrouver cette autrice !) que pour l'histoire et la construction de l'histoire, la façon dont tout se complète, petit bout par petit bout, le doute qui s'insinue en nous, lecteurs, jusqu'au dénouement, jusqu'à l'épilogue.

J'ai adoré la musicalité de l'écriture, les personnages, l'histoire, l'humour, les descriptions de paysages, j'ai respiré à fond chaque parfum évoqué, bref, j'ai apprécié pleinement cette lecture. Un vrai bonheur !
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