dimanche 11 décembre 2022

Légendes d'automne


4 de couv' :
Cochran cherche sa vengeance au Mexique, Nordstrom la trouve dans un hôtel de luxe à New York et Tristan y consacre la meilleure partie de son existence. Trois hommes, trois vengeances, trois histoires d'une intensité et d'une violence à couper le souffle. Le premier chef d'oeuvre de Jim Harrison.

Difficile de lire Jim Harrison sans passer  par "Légendes d'automne" qui en plus d'être un classique de la littérature américaine, est devenu par la suite un classique au cinéma.

Du film, je n'ai vu que quelques photos, même pas un bout d'extrait, c'est donc sans images imposées par un autre que j'ai abordé le livre.

J'ai d'abord été surprise de constater que ce livre regroupe trois histoires différentes, se passant à trois époques différentes et bien distinctes les unes des autres, et non trois histoires s'imbriquant les unes dans les autres. Je suis assez d'accord avec la postface de cette édition précisant qu'il ne s'agit pas ici de trois nouvelles, mais bien de trois courts romans.
Leurs titres : "Une vengeance", "L'homme qui abandonna son nom", "Légendes d'automne".

J'ai pour ma part particulièrement apprécié l'écriture de Jim Harrison, merveilleux conteur ont on a l'impression en le lisant qu'il est près de vous en train de vous raconter ces histoires comme dans une soirée entre amis. L'impression agréable qu'il vous offre ses histoires, en prêtant attention au moindre mot pour votre plus grande satisfaction.

Chaque histoire est en effet une histoire de vengeance et si pour la première elle en est le thème principal (un des personnages se venge de sa femme et et de son amant et ce dernier cherche à son tour à se venger du mari trompé), pour les deux autres, la vengeance et son motif ne viennent que tardivement.

Ce sont avant tout les vies d'hommes, et comment la vie, leur caractère, les a fait évoluer au cours des années. Sans qu'ils se perdent cependant.

Et au delà de la vengeance, trois belles histoires d'amour d'hommes pour des femmes, et pour leur famille.

Et, j'insiste, l'écriture, tellement délectable...
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