4 de couv' :
Quelque part dans un pays imaginaire d'Amérique du Sud, trois femmes d'une même lignée semblent promises à un destin similaire : enfanter une fille sans jamais pouvoir révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Chacune à sa manière se bat pour faire honneur à ce qu'elles sont : des mères affranchies, bien décidées à se choisir elle-même leur destinée.
Dès sa quinzième année, Vera Candida décide de quitter l'île de son enfance pour la ville de Lahomeria. Son échappée belle sonne comme le symbole d'une vie nouvelle, où l'on peut abroger le passé et penser à l'amour...
J'avais découvert Véronique Ovaldé avec "Et mon coeur transparent", qui m'avait assez plu, et je m'étais promis de lire d'autres romans d'elle. Et je ne regrette pas, j'ai beaucoup aimé celui-ci.
Sur un style narratif qui m'a un peu fait penser à celui des contes (ou alors, ça fait vraiment longtemps que je n'en ai pas lu), on se sent tout de suite proche de ces femmes et on avance petit à petit dans leur histoire comme elles dans leur vie. On sourit souvent, on est ému. Avec simplicité, l'auteure a su évoquer sans jamais être larmoyante un sujet sombre dans une histoire qui laisse place à l'espoir.
Malgré les épreuves et les barrières qu'elle s'est forgée, Vera Candida continue d'avancer dans sa vie avec courage et détermination.
Un beau livre féminin, tout en finesse, légèreté et subtilité.
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