4 de couv' :
"Mister Splitfoot, si tu y es, frappe deux fois !" Qui se souvient de l'incroyable destin des soeurs Fox, ces deux fillettes de l'Amérique puritaine qui, par une nuit de mars 1848, en réponse aux bruits répétés qui secouent leur vieille ferme, inventent le spiritisme comme on joue à cache-cache ?
Kate, d'abord, sorte d'elfe à la fois espiègle et grave, pleine de fantaisie et de mystère, Margaret, fascinée par la médiumnité de sa petite soeur, et enfin Leah, de vingt ans leur aînée, qui, avec l'aide de financiers de Wall Street, rêve de fonder un empire à partir de ce nouveau jeu de société un rien macabre...
(Décidément, je suis très XIXème siècle en ce moment)
Il s'agit ici de la version romancée d'une histoire vraie, celle des soeurs Fox, qui sont à l'origine du spiritisme et ont depuis été (presque) complètement oubliée.
Sans jugement, mais non sans humour, l'auteur montre comment et pourquoi elles ont pu faire l'objet d'un tel engouement pour ensuite tomber dans l'oubli, victimes de leur succès.
Lecture plaisante, qui m'a sortie de ma routine de lecture.
.
Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
samedi 28 février 2015
mercredi 25 février 2015
Spirit 59
4 de couv' :
En 2050, la planète Terre vit sous perfusion et les milices privées tiennent le haut du pavé. Un policier, dont le groupe vient de se faire exterminer par des humanoïdes autonomes, se voit confier la tâche de capturer leur chef, une Sham 69, aussi belle que vénéneuse. Cependant, le flic et l'humanoïde, victimes d'une terrible machination, vont s'apprivoiser et faire corps contre l'ennemi commun. Mais le fruit de leur alliance contre nature attise bientôt les convoitises d'un trust, leader dans la fabrication des androïdes nouvelle génération... Un flic solitaire, amoureux d'un robot déglingué en lutte contre un pouvoir corrompu en pleine décomposition : Spirit 59 donne une vision du futur dans tous ses états.
Je viens de le finir, donc réaction à chaud au moment où je tape ceci, tout en hésitant sur les termes à employer. Grotesque, bourré de poncifs, de testostérone, de blagues à deux balles - tout ceci à outrance -, plus des fantasmes plus ou moins assumés.
On a tous les ingrédients déjà ultra-utilisés dans la plupart des oeuvres de sciences-fictions : une société post-apocalyptique saturée de pollution, de dictature, de corruption, de trafics, d'androïdes en tous genres et je dois en oublier.
Sauf que pour un roman d'à peine 155 pages, ça fait un peu beaucoup, au point que dans les premiers chapitres, je me suis demandée si ce n'était pas un pastiche de l'imaginaire de la science-fiction. L'idée de base était plutôt bonne pourtant, mais trop de dérision et de poncifs sabordent le tout.
Exemple : le personnage central fait partie de l'UMDLF, "l'Union des marshals qui en ont dans le falz". Le ton est donné.
Qui plus est, la Sham 69 se révèle beaucoup moins dangereuse que décrite dans le quatrième de couverture. Les autres personnages féminins ? Une prostituée sur le déclin et une irradiée en fin de vie. Haut les coeurs, mesdames...
(mais soyons honnêtes, les personnages masculins ne sont pas vraiment reluisants non plus).
Mais pour moi qui essaye de m'initier à ce genre littéraire, ça n'aide pas.
En 2050, la planète Terre vit sous perfusion et les milices privées tiennent le haut du pavé. Un policier, dont le groupe vient de se faire exterminer par des humanoïdes autonomes, se voit confier la tâche de capturer leur chef, une Sham 69, aussi belle que vénéneuse. Cependant, le flic et l'humanoïde, victimes d'une terrible machination, vont s'apprivoiser et faire corps contre l'ennemi commun. Mais le fruit de leur alliance contre nature attise bientôt les convoitises d'un trust, leader dans la fabrication des androïdes nouvelle génération... Un flic solitaire, amoureux d'un robot déglingué en lutte contre un pouvoir corrompu en pleine décomposition : Spirit 59 donne une vision du futur dans tous ses états.
Je viens de le finir, donc réaction à chaud au moment où je tape ceci, tout en hésitant sur les termes à employer. Grotesque, bourré de poncifs, de testostérone, de blagues à deux balles - tout ceci à outrance -, plus des fantasmes plus ou moins assumés.
On a tous les ingrédients déjà ultra-utilisés dans la plupart des oeuvres de sciences-fictions : une société post-apocalyptique saturée de pollution, de dictature, de corruption, de trafics, d'androïdes en tous genres et je dois en oublier.
Sauf que pour un roman d'à peine 155 pages, ça fait un peu beaucoup, au point que dans les premiers chapitres, je me suis demandée si ce n'était pas un pastiche de l'imaginaire de la science-fiction. L'idée de base était plutôt bonne pourtant, mais trop de dérision et de poncifs sabordent le tout.
Exemple : le personnage central fait partie de l'UMDLF, "l'Union des marshals qui en ont dans le falz". Le ton est donné.
(mais soyons honnêtes, les personnages masculins ne sont pas vraiment reluisants non plus).
Mais pour moi qui essaye de m'initier à ce genre littéraire, ça n'aide pas.
lundi 23 février 2015
Prisonniers du ciel
4 de couv' :
Un petit bimoteur s'écrase dans les marais salants de Louisiane. A son bord, deux femmes venues clandestinement du Salvador, un prêtre, l'homme de main d'un caïd de la Nouvelle-Orléans et une petite fille. En sauvant l'enfant de la noyade, et en décidant, avec sa femme Annie, de la garder, l'ex-lieutenant de la criminelle, Dave Robicheaux, ne sait pas qu'il va mettre sa famille en péril et déchaîner les forces du mal.
Du bon, du très bon bon, de l'excellent polar noir. Je ne me lasserai jamais de faire la pub de cette maison d'édition dont je maintiens que c'est vraiment la meilleure en polar noir.
En dehors du fait que ce polar se passe en Louisiane, donc le Sud des Etats-Unis, et qu'il s'en dégage donc toute une atmosphère dont je suis particulièrement friande, l'écriture est tout simplement délectable et d'autant plus appréciée quand on prend son temps pour lire ce roman. Nul doute que cet auteur est déjà dans mes préférés.
Certains pourraient être agacés par les atermoiements du personnage central (d'autant que typiquement ex-flic ex-alcoolique de polar noir), mais cela est tellement bien (d)écrit que je ne l'ai pas du tout trouvé gênant...
Les descriptions des paysages sont tout bonnement sublimes, on a l'impression d'y être, d'en sentir toutes les odeurs décrites, la température au celsius près.
J'ai juste eu un peu de mal à entrer dans la mentalité du personnage car il s'agit ici du deuxième roman d'une série et je pense que le décor est tout particulièrement planté dans le premier, mais cela n'est guère gênant. Le fait que Dave Robichaux et sa femme accueillent chez eux une petite fille sans passer par les voies légales et surtout sans en avertir les autorités m'a un peu plus gênée mais je crois bien que c'est là la seule critique que j'ai pu trouver dans ce roman.
Je recommande donc fortement la lecture de cet auteur, conseil que je vais moi-même suivre vous l'auriez deviné.
Et pour une fois, une citation, que j'ai trouvé très juste. Et la recopiant ici, je la trouve d'autant plus juste après les évènements de début janvier :
"La plupart des gens pensent à la violence comme à une chose abstraite. La violence n'est jamais abstraite. Elle est toujours laide, elle avilit et déshumanise toujours, elle choque toujours, elle répugne et laisse les témoins qui y sont confrontés nauséeux et secoués. C'est le but recherché."
.
Un petit bimoteur s'écrase dans les marais salants de Louisiane. A son bord, deux femmes venues clandestinement du Salvador, un prêtre, l'homme de main d'un caïd de la Nouvelle-Orléans et une petite fille. En sauvant l'enfant de la noyade, et en décidant, avec sa femme Annie, de la garder, l'ex-lieutenant de la criminelle, Dave Robicheaux, ne sait pas qu'il va mettre sa famille en péril et déchaîner les forces du mal.
Du bon, du très bon bon, de l'excellent polar noir. Je ne me lasserai jamais de faire la pub de cette maison d'édition dont je maintiens que c'est vraiment la meilleure en polar noir.
En dehors du fait que ce polar se passe en Louisiane, donc le Sud des Etats-Unis, et qu'il s'en dégage donc toute une atmosphère dont je suis particulièrement friande, l'écriture est tout simplement délectable et d'autant plus appréciée quand on prend son temps pour lire ce roman. Nul doute que cet auteur est déjà dans mes préférés.
Certains pourraient être agacés par les atermoiements du personnage central (d'autant que typiquement ex-flic ex-alcoolique de polar noir), mais cela est tellement bien (d)écrit que je ne l'ai pas du tout trouvé gênant...
Les descriptions des paysages sont tout bonnement sublimes, on a l'impression d'y être, d'en sentir toutes les odeurs décrites, la température au celsius près.
J'ai juste eu un peu de mal à entrer dans la mentalité du personnage car il s'agit ici du deuxième roman d'une série et je pense que le décor est tout particulièrement planté dans le premier, mais cela n'est guère gênant. Le fait que Dave Robichaux et sa femme accueillent chez eux une petite fille sans passer par les voies légales et surtout sans en avertir les autorités m'a un peu plus gênée mais je crois bien que c'est là la seule critique que j'ai pu trouver dans ce roman.
Je recommande donc fortement la lecture de cet auteur, conseil que je vais moi-même suivre vous l'auriez deviné.
Et pour une fois, une citation, que j'ai trouvé très juste. Et la recopiant ici, je la trouve d'autant plus juste après les évènements de début janvier :
"La plupart des gens pensent à la violence comme à une chose abstraite. La violence n'est jamais abstraite. Elle est toujours laide, elle avilit et déshumanise toujours, elle choque toujours, elle répugne et laisse les témoins qui y sont confrontés nauséeux et secoués. C'est le but recherché."
.
dimanche 22 février 2015
Délicieuses pourritures
4 de couv' :
Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75. On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoise sur le fond de drogue, de cigarettes, d'art et de poésie.
Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n'octroie ses compliments qu'aux confessions les plus osées ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l'attention - et plus - du maître.
Tentatives de suicide, incendies inexpliqués, anorexie, somnifères, tous les éléments d'un drame annoncé sont réunis avec, dans un rôle d'une épaisseur glauque, la mystérieuse Dorcas, l'épouse - française - d'Andre, sclptrice, collectionneuse d'affreux totems. Et grande prêtresse de ces amours vénéneuses dont Joyce Carol Oates nous offre ici le récit haletant, à la morale superbement perverse.
Il n'y a rien qui m'agace tant qu'un quatrième de couverture qui me gâche la lecture en me faisant commencer un roman sous un aspect biaisé. Ce quatrième de couverture tient plus de l'analyse succincte du livre que d'une description globale ou accroche d'un roman pour l'éventuel futur lecteur.
Ici sont donnés en désordre les différents éléments du roman, alors qu'ils y sont distillés progressivement au cours de la lecture, et que ce devrait être au lecteur, tout comme la narratrice, de comprendre progressivement ce qui se trame ici. Ne parlons pas des fameuses lectures des journaux intimes qui n'apparaissent que brièvement, à plus de la moitié du livre (sur environ 170 pages, avouez que c'est dommage quand on s'attend à ce que toute l'histoire soit basée dessus).
Bref, très bon roman, mais que je n'ai pas pu apprécier à sa juste valeur. Dépitée je suis. Le prochain Oates que je lirai, je le prendrai au hasard.
.
Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75. On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoise sur le fond de drogue, de cigarettes, d'art et de poésie.
Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n'octroie ses compliments qu'aux confessions les plus osées ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l'attention - et plus - du maître.
Tentatives de suicide, incendies inexpliqués, anorexie, somnifères, tous les éléments d'un drame annoncé sont réunis avec, dans un rôle d'une épaisseur glauque, la mystérieuse Dorcas, l'épouse - française - d'Andre, sclptrice, collectionneuse d'affreux totems. Et grande prêtresse de ces amours vénéneuses dont Joyce Carol Oates nous offre ici le récit haletant, à la morale superbement perverse.
Il n'y a rien qui m'agace tant qu'un quatrième de couverture qui me gâche la lecture en me faisant commencer un roman sous un aspect biaisé. Ce quatrième de couverture tient plus de l'analyse succincte du livre que d'une description globale ou accroche d'un roman pour l'éventuel futur lecteur.
Ici sont donnés en désordre les différents éléments du roman, alors qu'ils y sont distillés progressivement au cours de la lecture, et que ce devrait être au lecteur, tout comme la narratrice, de comprendre progressivement ce qui se trame ici. Ne parlons pas des fameuses lectures des journaux intimes qui n'apparaissent que brièvement, à plus de la moitié du livre (sur environ 170 pages, avouez que c'est dommage quand on s'attend à ce que toute l'histoire soit basée dessus).
Bref, très bon roman, mais que je n'ai pas pu apprécier à sa juste valeur. Dépitée je suis. Le prochain Oates que je lirai, je le prendrai au hasard.
.
samedi 21 février 2015
Les singuliers
4 de couv' :
Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finistère. Parmi eux se trouve un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement.
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture : il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les moeurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugié dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur...
Dans Les Singuliers, Anne Percin mêle figures historiques et personnages fictifs pour nous offrir un roman épistolaire bouillonnant. C'est un tableau monumental, qui croque sur le vif l'esprit du temps et nous le rend vivant.
Charmant, tel est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce roman. Charmant et pittoresque, et agréable à lire aussi.
J'aime assez l'idée d'un roman uniquement basé sur une correspondance entre les différents personnages, ce qui m'a beaucoup fait penser au roman "Le club littéraire des amateurs d'épluchures de patates", et en parcourant un peu Internet je suis tombée sur une interview de l'auteure y faisant allusion également.
Auteure dont j'attends avec impatience ses romans pour adultes (celui-ci n'étant que le troisième), mais l'attente en vaut à chaque fois la peine.
Les trois personnages principaux (Hugo, sa cousine, son meilleur ami) sont de jeunes adultes, tous trois artistes, qui démarrent leur vie, pleins d'enthousiasme et d'autant de doutes que de convictions. Nous tous à ces âges là en somme.
Il s'agit donc de tranches de vies, mais aussi d'une époque (ah, les descriptions de la construction de la Tour Eiffel ! Et par un hasard cathodique inopiné je suis tombée la même semaine sur deux reportages sur ladite tour. J'aurais voulu faire exprès que je n'aurais pas réussi. Mais je digresse).
Les peintres célèbres tels que Gauguin et Van Gogh ne sont finalement que secondaires dans ce roman, bien qu'il tourne autour d'eux et de ceux de cette époque et des courants créés par certains.
C'est le tournant d'une époque aussi bien de la société que dans l'art qui est ici dépeint.
(et boudiou, que Gauguin était antipathique, s'il était vraiment tel que décrit dans ce roman)
Et cerise sur le gâteau purement égocentrique, qui dit Pont-Aven, dit Quimperlé (ma ville natale, où j'ai grandi, et dont est issue en partie ma famille), dit Le Pouldu (LA plage près de Quimperlé). J'étais comme chez moi, là.
.
Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finistère. Parmi eux se trouve un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement.
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture : il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les moeurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugié dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur...
Dans Les Singuliers, Anne Percin mêle figures historiques et personnages fictifs pour nous offrir un roman épistolaire bouillonnant. C'est un tableau monumental, qui croque sur le vif l'esprit du temps et nous le rend vivant.
Charmant, tel est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce roman. Charmant et pittoresque, et agréable à lire aussi.
J'aime assez l'idée d'un roman uniquement basé sur une correspondance entre les différents personnages, ce qui m'a beaucoup fait penser au roman "Le club littéraire des amateurs d'épluchures de patates", et en parcourant un peu Internet je suis tombée sur une interview de l'auteure y faisant allusion également.
Auteure dont j'attends avec impatience ses romans pour adultes (celui-ci n'étant que le troisième), mais l'attente en vaut à chaque fois la peine.
Les trois personnages principaux (Hugo, sa cousine, son meilleur ami) sont de jeunes adultes, tous trois artistes, qui démarrent leur vie, pleins d'enthousiasme et d'autant de doutes que de convictions. Nous tous à ces âges là en somme.
Il s'agit donc de tranches de vies, mais aussi d'une époque (ah, les descriptions de la construction de la Tour Eiffel ! Et par un hasard cathodique inopiné je suis tombée la même semaine sur deux reportages sur ladite tour. J'aurais voulu faire exprès que je n'aurais pas réussi. Mais je digresse).
Les peintres célèbres tels que Gauguin et Van Gogh ne sont finalement que secondaires dans ce roman, bien qu'il tourne autour d'eux et de ceux de cette époque et des courants créés par certains.
C'est le tournant d'une époque aussi bien de la société que dans l'art qui est ici dépeint.
(et boudiou, que Gauguin était antipathique, s'il était vraiment tel que décrit dans ce roman)
Et cerise sur le gâteau purement égocentrique, qui dit Pont-Aven, dit Quimperlé (ma ville natale, où j'ai grandi, et dont est issue en partie ma famille), dit Le Pouldu (LA plage près de Quimperlé). J'étais comme chez moi, là.
.
vendredi 20 février 2015
Le braconnier du lac perdu
4 de couv' :
Depuis qu'il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de êche, il retrouve Whistleer, son ami de jeunesse. Le plus brillant des enfants de Lewis. Le plus loyal aussi qui, par deux fois, lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond ; sauvage, associal, privé de la garde de sa fille unique. Et d'entre tous, il est le plus redoutable des braconniers. Quand Fin se voit contraint de le trauer, Whistler, de nouveau, l'arrache à la mort et le conduit jusqu'à un lac qui abrite depuis dix-sept années l'épave d'un avion. L'appareil, que tous croyaient abîmé en mer, recèle le corps d'un homme, assassiné.
Dans sa quête pour résoudre l'énigme, Fin opère un retour vers le passé qui le confronte aux trois femmes qui ont marqué sa vie : Marsaili qui a hanté toute son existence, Mairead à la voix pure qui a envoûté ses premières années d'homme, Mona dont l'a séparé pour toujours la mort tragique de leur fils.
Opus final de la trilogie de Lewis, Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Alors que ressurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l'heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.
Décidément, j'adore cette trilogie. Le fait que chaque enquête soit basée sur un moment donné du passé du personnage central est d'une originalité qui frise le génie tant ce passé est intrinsèquement lié à son île natale.
Il y a du patrimoine historique là-dedans, et du terroir. J'y suis d'autant plus sensible en tant que bretonne. Ce climat, ce patrimoine, ce caractère celtes, je connais. Cette façon d'être des îliens, on connait bien par ici. Bref, je suis dans ces romans comme chez moi.
Voilà pour l'ambiance.
Pour l'intrigue, je n'aurais jamais (et je n'ai d'ailleurs pas) trouvé la clé de l'énigme, et pourtant tout était là, à un détail près que le personnage central se garde pour plus de suspens.
Un dénouement aussi brutal (parce) qu'inattendu, une fin qui appelle une suite. Peut-être.
Que chaque roman de cette trilogie ait reçu un prix n'est que logique et évidence.
Et pour info, cette trilogie vient de sortir en un seul volume, que je vais d'ailleurs offrir à ma mère en cadeau d'anniversaire, couplé à un beau livre, "L'Ecosse de Peter May".
(me garderais bien le tout, tiens)
.
Depuis qu'il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de êche, il retrouve Whistleer, son ami de jeunesse. Le plus brillant des enfants de Lewis. Le plus loyal aussi qui, par deux fois, lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond ; sauvage, associal, privé de la garde de sa fille unique. Et d'entre tous, il est le plus redoutable des braconniers. Quand Fin se voit contraint de le trauer, Whistler, de nouveau, l'arrache à la mort et le conduit jusqu'à un lac qui abrite depuis dix-sept années l'épave d'un avion. L'appareil, que tous croyaient abîmé en mer, recèle le corps d'un homme, assassiné.
Dans sa quête pour résoudre l'énigme, Fin opère un retour vers le passé qui le confronte aux trois femmes qui ont marqué sa vie : Marsaili qui a hanté toute son existence, Mairead à la voix pure qui a envoûté ses premières années d'homme, Mona dont l'a séparé pour toujours la mort tragique de leur fils.
Opus final de la trilogie de Lewis, Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Alors que ressurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l'heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.
Décidément, j'adore cette trilogie. Le fait que chaque enquête soit basée sur un moment donné du passé du personnage central est d'une originalité qui frise le génie tant ce passé est intrinsèquement lié à son île natale.
Il y a du patrimoine historique là-dedans, et du terroir. J'y suis d'autant plus sensible en tant que bretonne. Ce climat, ce patrimoine, ce caractère celtes, je connais. Cette façon d'être des îliens, on connait bien par ici. Bref, je suis dans ces romans comme chez moi.
Voilà pour l'ambiance.
Pour l'intrigue, je n'aurais jamais (et je n'ai d'ailleurs pas) trouvé la clé de l'énigme, et pourtant tout était là, à un détail près que le personnage central se garde pour plus de suspens.
Un dénouement aussi brutal (parce) qu'inattendu, une fin qui appelle une suite. Peut-être.
Que chaque roman de cette trilogie ait reçu un prix n'est que logique et évidence.
Et pour info, cette trilogie vient de sortir en un seul volume, que je vais d'ailleurs offrir à ma mère en cadeau d'anniversaire, couplé à un beau livre, "L'Ecosse de Peter May".
(me garderais bien le tout, tiens)
.
dimanche 15 février 2015
Kobra
4 de couv' :
Paul Anthony Morris, mystérieux client britannique de la guest-house d'un domaine viticole de Franschoek, a disparu, et ses trois garde ont été tués. Seul indice : des douilles de cartouches gravées d'une tête de obra. Dès le début de son enquête, Benny Griessel se heurte à la réicence du consulat et de sa hiérarchie.
Au Cap, le jeune Tyrone Kleinbooi dérobe sous l'oeil d'une caméra de surveillance le sac d'une touriste dans la marina du port. Alors qu'ils s'apprêtent à l'interroger, les agents de sécurité sont abattus méthodiquement par un tueur cagoulé qui laisse sur place des douilles gravées d'une tête de cobra.
Tyrone réussit à s'échapper en emportant son butin, mais quand, peu après, sa soeur Nadia est kidnappée, Benny le soupçonne d'être en possession d'un élément crucial.
Le tueur semble être un tueur professionnel surnommé Kobra, mais pour qui travaille-t-il ? Quant à Paul Anthony Morris, il se révèle être un brillant mathématicien, inventeur d'un logiciel permettant de repérer, dans les transactions financières mondiales, le parcours de l'argent sale issu du crime organisé et du terrorosme. Qui a commandité son enlèvement ?
Décidément, j'adore cet auteur. Pour moi il n'y a rien à jeter chez lui, que ce soit l'écriture (simple et directe), l'histoire (toujours aussi bien construite), les personnages (toujours aussi bien décrits), que l'ambiance et le contexte du roman.
Le rythme est soutenu, l'intrigue menée sur des bases solides, l'humour toujours présent et la peinture de la société sud-africaine est sans concession ni misérabilisme. On suit d'ailleurs au fil des romans autant l'évolution de cette société que celle des personnages (Benny Griessel vieillit, mais il s'adapte... ou presque. Pour notre plus grande jubilation).
Un seul bémol (oui car j'ai trouvé un "mais") : comme souvent en ce moment avec les polars actuels, Deon Meyer a cédé aux sirènes de la technologie et des multiples possibilités offertes par les portables pour nos enquêteurs préférés... et leurs adversaires.
Mais c'est vraiment tout ce que j'ai pu trouver de négatif.
.
Le rythme est soutenu, l'intrigue menée sur des bases solides, l'humour toujours présent et la peinture de la société sud-africaine est sans concession ni misérabilisme. On suit d'ailleurs au fil des romans autant l'évolution de cette société que celle des personnages (Benny Griessel vieillit, mais il s'adapte... ou presque. Pour notre plus grande jubilation).
Un seul bémol (oui car j'ai trouvé un "mais") : comme souvent en ce moment avec les polars actuels, Deon Meyer a cédé aux sirènes de la technologie et des multiples possibilités offertes par les portables pour nos enquêteurs préférés... et leurs adversaires.
Mais c'est vraiment tout ce que j'ai pu trouver de négatif.
.
dimanche 8 février 2015
Bonne année bis
Dans cet article, je faisais référence aux chèques lire reçus de mon boulot et au chèque cadeau de ma librairie préférée, qui est aussi LA librairie de Brest (bon d'accord, il y en a quand même pas mal d'autres, mais il faut avouer que celle-là, par son dynamisme, son inventivité, sa variété et sa taille, se démarque pas mal des autres).
Je disais aussi ma frustration de ne pas trouver facilement les oeuvres complètes d'Aimé Césaire ni en Livre de Poche (comme celle que je possède de Stefan Zweig) ni en Pléiade (si de bonne qualité, désespérément trop onéreuse pour moi de toute façon bien que j'étais prête à faire une exception).
Je n'ai trouvé cet ouvrage que dans une édition du CNRS. Mais non disponible dans aucune librairie que je fréquente. L'idée de le rechercher dans d'autres librairies ne m'a même pas effleurée sur le moment car elles sont vraiment plus petites et si on ne le retrouve pas dans les grandes, il y a peu de chances de le trouver dans l'une d'elles.
Par contre, j'irai peut-être vérifier sur place au cas où, ça me donnera un objectif de promenade aux beaux jours.
Pourquoi, dans ce cas, ne pas l'avoir commandé me direz-vous ?
Déjà, parce qu'avant d'acheter, je souhaitais le feuilleter. Si vous êtes aussi féru de lecture que moi, vous connaissez l'importance du confort de lecture qui passe autant par les yeux (couleur du papier, police et taille de caractères) que par le tactile (souplesse et douceur des pages, bonne tenue de la reliure).
N'ayant jamais eu un ouvrage du CNRS en main, je m'imaginais assez mal ce que cela pouvait donner.
Oui, il m'arrive de faire ma précieuse parfois.
Il s'agit un peu pour moi d'un premier rendez-vous avec un auteur comme il en est des premiers rendez-vous tout simplement : sans taper dans des grands restaurants gastronomiques outrageusement chers, avouez que rencontrer quelqu'un pour la première fois dans le premier troquet venu rempli des alcoolos du coin ne donnera pas la même impression que dans un un charmant petit restaurant de quartier.
Voilà pour l'image, maladroite je vous le concède, mais assez parlante je crois pour que vous compreniez mon état d'esprit.
J'ai aussi pensé à le commander auprès de ladite librairie préféré, mais j'avais des scrupules à leur faire commander quelque chose que je n'étais pas sure de prendre au final (et je ne pense pas qu'ils accepteraient mon refus d'achat).
Commander sur Internet, même problème et surtout, je ne pouvais pas utiliser les chèques lire et cadeau qui avaient à la base suscité cet achat.
Me voici donc bredouille derechef, me reste la solution de découvrir cet auteur via la bibliothèque (qui les a peut-être d'ailleurs, les oeuvres complètes, il faudra que je vérifie).
Bref, me voici autant perplexe que déçue, et toujours à la recherche de mon cadeau de début d'année.
J'ai donc profité de mes pauses déjeuner pour faire de multiples allers-retours à la librairie (mon boulot se trouve à cinq minutes de là (c'est pas le pied ça ?)).
Je passe sur les différentes recherches dans le rayon des auteurs français (ah, et sur Internet aussi, toujours sur ma pause déjeuner, quand le temps n'incitait pas particulièrement à sortir). Balzac me tentait bien, mais il y a au moins dix tomes d'oeuvres complètes...
Et finalement, un jour où j'allais un peu laisser tomber, j'arrive dans le "rayon" (plutôt une petite table) humour où par je ne sais quelle facétie littéraire, un petit rigolo (manque de place sûrement) avait placé là tout un stock de livres d'un auteur qui n'a finalement pas grand chose à voir avec le genre comique (du moins ce n'est pas l'idée que je m'en faisais jusque là).
Hésitation, cogitation, retour au boulot et nouvelles recherches sur Internet sur l'auteur qui m'amène sur un traducteur, visiblement reconnu comme SON traducteur à présent tant il a révolutionné la traduction de ses ouvrages dont il s'était fait la vocation il y a longtemps.
Ce sera donc Dostoïevski, traduction d'André Markowicz.
Dostoïevski, dont j'avais particulièrement apprécié "L'Idiot" quand j'étais au lycée.
Dostoïevski, dont je me suis toujours promis de lire "Les Frères Karamazov", pavé dont ma mère n'a jamais réussi à aller jusqu'au bout et qui me semble depuis être LE défi familial à relever. "Les Frères Karamazov", dont j'ai maintenant l'ancienne et la nouvelle traductions à portée de main et qu'il m'amuserait de comparer.
Un auteur russe donc, dont je m'étais dit il y a plusieurs mois que je devais absolument lire ou relire.
Dont acte.
Ah, oui : vous pensez bien que ce ne sont que les deux premiers tomes, le troisième devrait sortir le mois prochain. Et je n'ose vérifier combien il pourrait y en avoir en tout...
.
Je disais aussi ma frustration de ne pas trouver facilement les oeuvres complètes d'Aimé Césaire ni en Livre de Poche (comme celle que je possède de Stefan Zweig) ni en Pléiade (si de bonne qualité, désespérément trop onéreuse pour moi de toute façon bien que j'étais prête à faire une exception).
Je n'ai trouvé cet ouvrage que dans une édition du CNRS. Mais non disponible dans aucune librairie que je fréquente. L'idée de le rechercher dans d'autres librairies ne m'a même pas effleurée sur le moment car elles sont vraiment plus petites et si on ne le retrouve pas dans les grandes, il y a peu de chances de le trouver dans l'une d'elles.
Par contre, j'irai peut-être vérifier sur place au cas où, ça me donnera un objectif de promenade aux beaux jours.
Pourquoi, dans ce cas, ne pas l'avoir commandé me direz-vous ?
Déjà, parce qu'avant d'acheter, je souhaitais le feuilleter. Si vous êtes aussi féru de lecture que moi, vous connaissez l'importance du confort de lecture qui passe autant par les yeux (couleur du papier, police et taille de caractères) que par le tactile (souplesse et douceur des pages, bonne tenue de la reliure).
N'ayant jamais eu un ouvrage du CNRS en main, je m'imaginais assez mal ce que cela pouvait donner.
Oui, il m'arrive de faire ma précieuse parfois.
Il s'agit un peu pour moi d'un premier rendez-vous avec un auteur comme il en est des premiers rendez-vous tout simplement : sans taper dans des grands restaurants gastronomiques outrageusement chers, avouez que rencontrer quelqu'un pour la première fois dans le premier troquet venu rempli des alcoolos du coin ne donnera pas la même impression que dans un un charmant petit restaurant de quartier.
Voilà pour l'image, maladroite je vous le concède, mais assez parlante je crois pour que vous compreniez mon état d'esprit.
J'ai aussi pensé à le commander auprès de ladite librairie préféré, mais j'avais des scrupules à leur faire commander quelque chose que je n'étais pas sure de prendre au final (et je ne pense pas qu'ils accepteraient mon refus d'achat).
Commander sur Internet, même problème et surtout, je ne pouvais pas utiliser les chèques lire et cadeau qui avaient à la base suscité cet achat.
Me voici donc bredouille derechef, me reste la solution de découvrir cet auteur via la bibliothèque (qui les a peut-être d'ailleurs, les oeuvres complètes, il faudra que je vérifie).
Bref, me voici autant perplexe que déçue, et toujours à la recherche de mon cadeau de début d'année.
J'ai donc profité de mes pauses déjeuner pour faire de multiples allers-retours à la librairie (mon boulot se trouve à cinq minutes de là (c'est pas le pied ça ?)).
Je passe sur les différentes recherches dans le rayon des auteurs français (ah, et sur Internet aussi, toujours sur ma pause déjeuner, quand le temps n'incitait pas particulièrement à sortir). Balzac me tentait bien, mais il y a au moins dix tomes d'oeuvres complètes...
Et finalement, un jour où j'allais un peu laisser tomber, j'arrive dans le "rayon" (plutôt une petite table) humour où par je ne sais quelle facétie littéraire, un petit rigolo (manque de place sûrement) avait placé là tout un stock de livres d'un auteur qui n'a finalement pas grand chose à voir avec le genre comique (du moins ce n'est pas l'idée que je m'en faisais jusque là).
Hésitation, cogitation, retour au boulot et nouvelles recherches sur Internet sur l'auteur qui m'amène sur un traducteur, visiblement reconnu comme SON traducteur à présent tant il a révolutionné la traduction de ses ouvrages dont il s'était fait la vocation il y a longtemps.
Ce sera donc Dostoïevski, traduction d'André Markowicz.
Dostoïevski, dont j'avais particulièrement apprécié "L'Idiot" quand j'étais au lycée.
Dostoïevski, dont je me suis toujours promis de lire "Les Frères Karamazov", pavé dont ma mère n'a jamais réussi à aller jusqu'au bout et qui me semble depuis être LE défi familial à relever. "Les Frères Karamazov", dont j'ai maintenant l'ancienne et la nouvelle traductions à portée de main et qu'il m'amuserait de comparer.
Un auteur russe donc, dont je m'étais dit il y a plusieurs mois que je devais absolument lire ou relire.
Dont acte.
Ah, oui : vous pensez bien que ce ne sont que les deux premiers tomes, le troisième devrait sortir le mois prochain. Et je n'ose vérifier combien il pourrait y en avoir en tout...
.
samedi 7 février 2015
Oups ! I did it again...
Me voilà hier en début d'après-midi en chemin vers la bibliothèque du quartier juste pour rendre un livre. Juste ça à faire car j'en avais un autre à lire avant d'entamer ceux du prix des lecteurs Cezam, dont la sélection cette année me plaît beaucoup et qui m'évitera de tourner autour des mêmes auteurs et styles littéraires.
En arrivant, j'ai la (mauvaise) bonne idée de me dire "tiens, et si je jetais un coup d'oeil dans les rayons ?"
Ce que je fais, en commençant justement par la sélection Cezam mais ne trouvant pas ceux que je cherchais (les plus gros, je suis en vacances dans une semaine).
Je me dis alors "tiens, et si je jetais un oeil dans les Joyce Carol Oates ?" Et d'en prendre un, le plus petit puisque je veux vraiment m'attaquer au prix Cezam au plus tôt.
Puis : "oh, et Demain les chiens, de Sitruk, si c'est bien le nom de l'auteur dont je ne me rappelle jamais*, et que je veux lire depuis longtemps".
Evidemment, il ne l'avaient pas, j'ai vérifié livre par livre dans le rayon "SF-Fantastique".
Ça ne m'a pas pris longtemps, le fait est que ce rayon est assez peu fourni (l'offre, la demande, toussa toussa...). Et pourtant y sont mélangés plusieurs genres : SF, fantastique, horreur, Heroic Fantasy, surnaturel en tout genre. Avec une grosse majorité, proportionnellement parlant, de Weber et de Rice.
Cela étant, ça ne m'a pas découragée, j'en ai emprunté un autre, d'un autre auteur. Mais petit lui aussi, sélection du prix Cezam à lire, etc.
Avant de partir, passage dans le rayon polar où je suis irrémédiablement attirée par des ouvrages de Rivages/Noir, mon édition préférée en matière de polars noirs. J'en sélectionne un, lis le résumé, me rend compte que ce n'est pas le premier de cet auteur et me dis qu'il vaut mieux lire ses livres dans l'ordre ou à peu près : 350 pages celui-là.
Mais les deux autres que je viens d'emprunter font chacun moins de 200 pages, ça devrait le faire, non ?
Et juste avant de présenter ces trois romans à l'accueil de sortie, zyeutage sur la sélection des bibliothécaires, dont un des titres attire autant mon attention que ma main et en moins de temps qu'il n'en faut pour en lire le quatrième de couverture et surtout pour taper ce paragraphe, le voici en haut de ma pile !
399 pages.
(aucune volonté)
Bilan : me voici, en comptant celui que j'avais déjà à la maison, à 5 romans soit 1465 pages du prix Cezam.
* et de fait, c'est Simak le nom de l'auteur : quand je vous dis que je ne m'en rappelle jamais ! (même que j'ai dû vérifier avant de taper ceci)
.
En arrivant, j'ai la (mauvaise) bonne idée de me dire "tiens, et si je jetais un coup d'oeil dans les rayons ?"
Ce que je fais, en commençant justement par la sélection Cezam mais ne trouvant pas ceux que je cherchais (les plus gros, je suis en vacances dans une semaine).
Je me dis alors "tiens, et si je jetais un oeil dans les Joyce Carol Oates ?" Et d'en prendre un, le plus petit puisque je veux vraiment m'attaquer au prix Cezam au plus tôt.
Puis : "oh, et Demain les chiens, de Sitruk, si c'est bien le nom de l'auteur dont je ne me rappelle jamais*, et que je veux lire depuis longtemps".
Evidemment, il ne l'avaient pas, j'ai vérifié livre par livre dans le rayon "SF-Fantastique".
Ça ne m'a pas pris longtemps, le fait est que ce rayon est assez peu fourni (l'offre, la demande, toussa toussa...). Et pourtant y sont mélangés plusieurs genres : SF, fantastique, horreur, Heroic Fantasy, surnaturel en tout genre. Avec une grosse majorité, proportionnellement parlant, de Weber et de Rice.
Cela étant, ça ne m'a pas découragée, j'en ai emprunté un autre, d'un autre auteur. Mais petit lui aussi, sélection du prix Cezam à lire, etc.
Avant de partir, passage dans le rayon polar où je suis irrémédiablement attirée par des ouvrages de Rivages/Noir, mon édition préférée en matière de polars noirs. J'en sélectionne un, lis le résumé, me rend compte que ce n'est pas le premier de cet auteur et me dis qu'il vaut mieux lire ses livres dans l'ordre ou à peu près : 350 pages celui-là.
Mais les deux autres que je viens d'emprunter font chacun moins de 200 pages, ça devrait le faire, non ?
Et juste avant de présenter ces trois romans à l'accueil de sortie, zyeutage sur la sélection des bibliothécaires, dont un des titres attire autant mon attention que ma main et en moins de temps qu'il n'en faut pour en lire le quatrième de couverture et surtout pour taper ce paragraphe, le voici en haut de ma pile !
399 pages.
(aucune volonté)
Bilan : me voici, en comptant celui que j'avais déjà à la maison, à 5 romans soit 1465 pages du prix Cezam.
* et de fait, c'est Simak le nom de l'auteur : quand je vous dis que je ne m'en rappelle jamais ! (même que j'ai dû vérifier avant de taper ceci)
.
Inscription à :
Articles (Atom)