dimanche 15 février 2015

Kobra


4 de couv' :
Paul Anthony Morris, mystérieux client britannique de la guest-house d'un domaine viticole de Franschoek, a disparu, et ses trois garde ont été tués. Seul indice : des douilles de cartouches gravées d'une tête de obra. Dès le début de son enquête, Benny Griessel se heurte à la réicence du consulat et de sa hiérarchie.
Au Cap, le jeune Tyrone Kleinbooi dérobe sous l'oeil d'une caméra de surveillance le sac d'une touriste dans la marina du port. Alors qu'ils s'apprêtent à l'interroger, les agents de sécurité sont abattus méthodiquement par un tueur cagoulé qui laisse sur place des douilles gravées d'une tête de cobra.
Tyrone réussit à s'échapper en emportant son butin, mais quand, peu après, sa soeur Nadia est kidnappée, Benny le soupçonne d'être en possession d'un élément crucial.
Le tueur semble être un tueur professionnel surnommé Kobra, mais pour qui travaille-t-il ? Quant à Paul Anthony Morris, il se révèle être un brillant mathématicien, inventeur d'un logiciel permettant de repérer, dans les transactions financières mondiales, le parcours de l'argent sale issu du crime organisé et du terrorosme. Qui a commandité son enlèvement ?


Décidément, j'adore cet auteur. Pour moi il n'y a rien à jeter chez lui, que ce soit l'écriture (simple et directe), l'histoire (toujours aussi bien construite), les personnages (toujours aussi bien décrits), que l'ambiance et le contexte du roman.

Le rythme est soutenu, l'intrigue menée sur des bases solides, l'humour toujours présent et la peinture de la société sud-africaine est sans concession ni misérabilisme. On suit d'ailleurs au fil des romans autant l'évolution de cette société que celle des personnages (Benny Griessel vieillit, mais il s'adapte... ou presque. Pour notre plus grande jubilation).

Un seul bémol (oui car j'ai trouvé un "mais") : comme souvent en ce moment avec les polars actuels, Deon Meyer a cédé aux sirènes de la technologie et des multiples possibilités offertes par les portables pour nos enquêteurs préférés... et leurs adversaires.

Mais c'est vraiment tout ce que j'ai pu trouver de négatif.
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