vendredi 20 février 2015

Le braconnier du lac perdu

4 de couv' :
Depuis qu'il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages  des domaines de êche, il retrouve Whistleer, son ami de jeunesse. Le plus brillant des enfants de Lewis. Le plus loyal aussi qui, par deux fois, lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond ; sauvage, associal, privé de la garde de sa fille unique. Et d'entre tous, il est le plus redoutable des braconniers. Quand Fin se voit contraint de le trauer, Whistler, de nouveau, l'arrache à la mort et le conduit jusqu'à un lac qui abrite depuis dix-sept années l'épave d'un avion. L'appareil, que tous croyaient abîmé en mer, recèle le corps d'un homme, assassiné.
Dans sa quête pour résoudre l'énigme, Fin opère un retour vers le passé qui le confronte aux trois femmes qui ont marqué sa vie : Marsaili qui a hanté toute son existence, Mairead à la voix pure qui a envoûté ses premières années d'homme, Mona dont l'a séparé pour toujours la mort tragique de leur fils.
Opus final de la trilogie de Lewis, Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Alors que ressurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l'heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.


Décidément, j'adore cette trilogie. Le fait que chaque enquête soit basée sur un moment donné du passé du personnage central est d'une originalité qui frise le génie tant ce passé est intrinsèquement lié à son île natale.
Il y a du patrimoine historique là-dedans, et du terroir. J'y suis d'autant plus sensible en tant que bretonne. Ce climat, ce patrimoine, ce caractère celtes, je connais. Cette façon d'être des îliens, on connait bien par ici. Bref, je suis dans ces romans comme chez moi.
Voilà pour l'ambiance.

Pour l'intrigue, je n'aurais jamais (et je n'ai d'ailleurs pas) trouvé la clé de l'énigme, et pourtant tout était là, à un détail près que le personnage central se garde pour plus de suspens.
Un dénouement aussi brutal (parce) qu'inattendu, une fin qui appelle une suite. Peut-être.

Que chaque roman de cette trilogie ait reçu un prix n'est que logique et évidence.

Et pour info, cette trilogie vient de sortir en un seul volume, que je vais d'ailleurs offrir à ma mère en cadeau d'anniversaire, couplé à un beau livre, "L'Ecosse de Peter May".

(me garderais bien le tout, tiens)
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