lundi 23 février 2015

Prisonniers du ciel

4 de couv' :
Un petit bimoteur s'écrase dans les marais salants de Louisiane. A son bord, deux femmes venues clandestinement du Salvador, un prêtre, l'homme de main d'un caïd de la Nouvelle-Orléans et une petite fille. En sauvant l'enfant de la noyade, et en décidant, avec sa femme Annie, de la garder, l'ex-lieutenant de la criminelle, Dave Robicheaux, ne sait pas qu'il va mettre sa famille en péril et déchaîner les forces du mal.


Du bon, du très bon bon, de l'excellent polar noir. Je ne me lasserai jamais de faire la pub de cette maison d'édition dont je maintiens que c'est vraiment la meilleure en polar noir.

En dehors du fait que ce polar se passe en Louisiane, donc le Sud des Etats-Unis, et qu'il s'en dégage donc toute une atmosphère dont je suis particulièrement friande, l'écriture est tout simplement délectable  et d'autant plus appréciée quand on prend son temps pour lire ce roman. Nul doute que cet auteur est déjà dans mes préférés.
Certains pourraient être agacés par les atermoiements du personnage central (d'autant que typiquement ex-flic ex-alcoolique de polar noir), mais cela est tellement bien (d)écrit que je ne l'ai pas du tout trouvé gênant...

Les descriptions des paysages sont tout bonnement sublimes, on a l'impression d'y être, d'en sentir toutes les odeurs décrites, la température au celsius près.

J'ai juste eu un peu de mal à entrer dans la mentalité du personnage car il s'agit ici du deuxième roman d'une série et je pense que le décor est tout particulièrement planté dans le premier, mais cela n'est guère gênant. Le fait que Dave Robichaux et sa femme accueillent chez eux une petite fille sans passer par les voies légales et surtout sans en avertir les autorités m'a un peu plus gênée mais je crois bien que c'est là la seule critique que j'ai pu trouver dans ce roman.

Je recommande donc fortement la lecture de cet auteur, conseil que je vais moi-même suivre vous l'auriez deviné.

Et pour une fois, une citation, que j'ai trouvé très juste. Et la recopiant ici, je la trouve d'autant plus juste après les évènements de début janvier :

"La plupart des gens pensent à la violence comme à une chose abstraite. La violence n'est jamais abstraite. Elle est toujours laide, elle avilit et déshumanise toujours, elle choque toujours, elle répugne et laisse les témoins qui y sont confrontés nauséeux et secoués. C'est le but recherché."
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