mercredi 25 février 2015

Spirit 59

4 de couv' :
En 2050, la planète Terre vit sous perfusion et les milices privées tiennent le haut du pavé. Un policier, dont le groupe vient de se faire exterminer par des humanoïdes autonomes, se voit confier la tâche de capturer leur chef, une Sham 69, aussi belle que vénéneuse. Cependant, le flic et l'humanoïde, victimes d'une terrible machination, vont s'apprivoiser et faire corps contre l'ennemi commun. Mais le fruit de leur alliance contre nature attise bientôt les convoitises d'un trust, leader dans la fabrication des androïdes nouvelle génération... Un flic solitaire, amoureux d'un robot déglingué en lutte contre un pouvoir corrompu en pleine décomposition : Spirit 59 donne une vision du futur dans tous ses états.


Je viens de le finir, donc réaction à chaud au moment où je tape ceci, tout en hésitant sur les termes à employer. Grotesque, bourré de poncifs, de testostérone, de blagues à deux balles - tout ceci à outrance -, plus des fantasmes plus ou moins assumés.
On a tous les ingrédients déjà ultra-utilisés dans la plupart des oeuvres de sciences-fictions : une société post-apocalyptique saturée de pollution, de dictature, de corruption, de trafics, d'androïdes en tous genres et je dois en oublier.

Sauf que pour un roman d'à peine 155 pages, ça fait un peu beaucoup, au point que dans les premiers chapitres, je me suis demandée si ce n'était pas un pastiche de l'imaginaire de la science-fiction. L'idée de base était plutôt bonne pourtant, mais trop de dérision et de poncifs sabordent le tout.
Exemple : le personnage central fait partie de l'UMDLF, "l'Union des marshals qui en ont dans le falz". Le ton est donné.

Qui plus est, la Sham 69 se révèle beaucoup moins dangereuse que décrite dans le quatrième de couverture. Les autres personnages féminins ? Une prostituée sur le déclin et une irradiée en fin de vie. Haut les coeurs, mesdames...
(mais soyons honnêtes, les personnages masculins ne sont pas vraiment reluisants non plus).

Mais pour moi qui essaye de m'initier à ce genre littéraire, ça n'aide pas.

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