samedi 21 septembre 2019

La vie secrète des écrivains

4 de couv' :
En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu'il arrête d'écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
Automne 2018. Fawles n'a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l'île, bien décidée à percer son secret.
Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l'île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l'amour et la peur...


Je ne suis guère enthousiaste sur ce roman. Trop de dialogues, qui est le reproche habituel que je fais sur les romans de Guillaume Musso et Marc Lévy,. Et si beaucoup (trop) de dialogues peut être acceptable pour certains types de romans, je trouve sincèrement que cela ne correspond vraiment pas aux romans policiers, qui pour être crédibles ont besoin de davantage de narration, qui permet de mettre patiemment chaque pièce du puzzle en place, d'amener subtilement et logiquement chaque rebondissement et de progresser intelligemment jusqu'au dénouement.

Si l'histoire de départ (intrigues diverses et dénouement compris) était au départ une bonne idée, je trouve qu'elle aurait gagné en densité avec bien plus de narration, un roman plus long (et tant pis si on avait dû attendre un ou deux ans de plus la sortie de ce livre), bien plus de psychologie des personnages, et de détails sur leur passé qui aurait amené par petites touches les différents rebondissements et vers le dénouement. Qui, ici, étaient trop. Trop de rebondissements, trop mal amenés, trop gros surtout. Et sur la toute dernière révélation du roman : plagiat de la fin d'un film (dont j'ai oublié le titre) ? Cela m'a désagréablement troublée sur la fin.

C'est la narration qui, pour moi, fait toute l'ossature d'un bon polar.

Donc même si j'ai apprécié l'originalité de l'histoire et que je reconnais que l'intrigue imaginée par l'auteur étaient bien trouvées, je regrette que ce dernier n'ait pas pris plus de temps pour étoffer son roman. Faut-il vraiment qu'il sorte un livre absolument tous les ans ?
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