vendredi 14 février 2020

Un été avec Homère

4 de couv' :
Au long de l'Iliade et l'Odyssée chatoient la lumière, l'adhésion au monde, la tendresse pour les bêtes, les forêts - en un mot, la douceur de la vie. N'entendez-vous pas la musique des ressacs en ouvrant ces deux livres ? Certes, le choc des armes la recouvre parfois. Mais elle revient toujours, cette chanson d'amour adressée à notre part de vie sur la terre. Homère est le musicien. Nous vivons dans l'écho de sa symphonie.


Ce fut juste un ravissement que cette lecture. L'auteur aime L'Iliade et l'Odyssée et ça se voit, et ça se lit avec délectation.

Il réussit avec bonheur (et non sans humour) à démontrer l'intemporalité de ces oeuvres, constance de la nature humaine oblige, en faisant un parallèle avec notre époque.

Un vrai petit bijou que cette explication de texte et ce livre (l'objet) pour lequel j'ai envie, une fois n'est pas coutume, de remercier et féliciter la maison d'édition Equateurs Parallèles tant la finition a été particulièrement soignée, surtout dans la mise en page, la couleur utilisée pour les citations et le pur bonheur de le tenir entre les mains tant le format est juste par-fait.



Ulysse part, et nous assistons au premier naufrage d'une série de catastrophes. L'Odyssée est le pire manuel de navigation jamais publié dans l'histoire de l'humanité.


Message d'Homère pour les temps actuels : la civilisation, c'est quand on a tout à perdre, la barbarie, c'est quand ils ont tout à gagner.


L'Iliade sonne actuel parce qu'il est le poème de la guerre. En deux mille cinq cents ans, la soif de sang pulse toujours. Seul l'armement a changé. Il est devenu plus performant. Le progrès est la capacité de l'homme à développer son pouvoir de destruction.


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