4 de couv' :
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à haute voix dans le RER de 6h27 les quelques feuillets sauvés la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant. Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie...
Un roman original et bienfaisant, généreuse réflexion sur les rapports humains et ode aux vies simples, à l'amour et à la littérature.
Ce livre et moi avons bien commencé notre histoire. Déjà, le deuxième de couverture est la photo de l'auteur, bouille accueillante, sympathique et joviale s'il en est. Ensuite, parce qu'il est dédié à une Sabine. Pas moi, certes, mais avouez que sur le moment, ça flatte l'ego (vous, à moins de porter également ce prénom, beaucoup moins, et tant pis pour vous).
Et surtout, parce qu'en plus d'être un vrai bonheur à lire, il est un hymne au bonheur, ou plutôt à comment chacun peut trouver dans sa vie sa propre source de bonheur.
Un vrai bonheur à lire aussi car il est clair que l'auteur est un amoureux des mots qui aime et sait le faire partager. A tel point que j'ai bien failli passer toute ma lecture à voix haute, le comble - ou ultime consécration - étant donné le sujet du roman.
Et une lecture réellement jubilatoire, tellement j'ai ri à certains passages.
Roman dont le ton se transforme au fil des pages, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas jouer les trouble-fêtes ni les miss-charrues-avant-les-boeufs.
Bref, un vrai bon moment de lecture, un petit bijou dans mes lectures de l'année, l'un de mes chouchous dans la sélection du prix Cezam 2015.
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Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
lundi 29 juin 2015
vendredi 26 juin 2015
Level 26
4 de couv' :
Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un type de tueur échappe toutefois à cette classification. Particulièrement cruels, manipulateurs et insaisissables, sévissant sur tous les continents, ces psychopathes ne connaissent aucune limite et non aucun mode opératoire de prédilection : ils appartiennent au niveau 26.
Un seul homme peut arrêter ce genre d'individus : Steve Dark, ancien agent fédéral dont la famille a été massacrée. Désormais affranchi de tout carcan judiciaire et moral, dégagé des procédures gouvernementales, il va devoir affronter trois tueurs de catégorie 26 dans des traques aussi redoutables qu'éprouvantes, mettant à chaque fois sa santé mentale et sa vie - comme celle des autres - davantage en danger.
Voici réunies, en un seul volume, les trois enquêtes de Steve Dark qui ont passionné des millions de lecteurs à travers le monde.
Défauts :
1) Se lit facilement. Pas de style d'écriture particulier, l'auteur raconte une histoire, c'est tout.
2) Glauque à souhait pour les amateurs du genre, surtout dans les deux premiers romans. L'auteur en rajoute, en surajoute, c'est du sensationnalisme, c'est trop. J'ai déjà lu des romans à la trame de base assez glauque, mais l'écriture et la façon de raconter faisaient toute la différence.
3) Invraisemblance de certaines situations. Surajoute, sensationnalisme, etc.
4) Dessins : originalité qui aurait pu être plaisante, mais pas nécessaire dans la première histoire (et qui vient en sur-surajouter sur le côté glauque et malsain - non mais l'auteur et le dessinateur ont été recrutés en hôpital psychiatrique ou quoi ?). Ils sont plus intéressants pour la seconde histoire car il s'agit de cartes de tarot. Ils disparaissent à la troisième histoire, qui est d'ailleurs la plus aboutie.
5) Un fil conducteur. J'avoue que je ne suis pas fan des fils conducteurs, qui étaient à la mode à une époque dans les séries télé au point qu'à chaque nouvelle série créée, on ne pouvait plus y échapper. Au point que nous, nous laissions vite tomber parce que "oh non, encore un fil conducteur" et aussi parce qu'à force d'en rajouter d'une saison à l'autre, le fil en question devenait de plus en plus indémélable. S'agissant d'une série de romans, ça me dérange moins car contrairement à un feuilleton, l'action - ou plutôt la lecture d'un "épisode" - se fait en plusieurs heures. Le fil conducteur ne peut donc pas "voler la vedette" à l'histoire. Sauf qu'ici, c'est tellement grossier que oui, on peut parler de grosses ficelles. Ou autre analogie aussi grossière : gros comme un building, un building incroyablement creux et sans fondations réellement solides.
6) Les personnages : typiques des romans de ce genre, pas de surprise réelles. Un peu trop manichéens pour certains à mon goût.
7) L'auteur est scénariste de télévision. Oui, et ça s'en ressent. Ajoutez à cela qu'il déclare lui-même "ne pas pouvoir lire un roman de 250 pages du début jusqu'au bout" vous comprendrez à quel point il peut être bon auteur et soucieux de ses lecteurs.
Qualités :
1) Se lit facilement. Adeptes (contraints ou forcés) de la lecture dans les transports en communs, vous serez ravis ! (tout comme moi d'ailleurs, je dois bien le dire).
2) En excluant le côté particulièrement glauque des deux premières histoires, ça tient la route.
3) Le fil conducteur : évoqué à la fin du premier roman, repris évidemment dans le deuxième, bien mieux exploité dans le troisième.
4) Troisième roman : cette troisième histoire est mieux travaillée, on sent une progression d'une histoire à l'autre et celle-ci se démarque des autres en ce sens. Mais elle reste assez classique du genre cependant.
Globalement, il s'agit ici d'une lecture facile qui fait assez agréablement passer le temps, mais surtout si on n'en retient que le roman.
Car hélas, ce n'est pas que cela, il s'agit ici, mesdames et messieurs, d'un concept. Et qui dit concept, dit marketing et grosses ficelles commerciales surfant sur une originalité qui attire le chaland. Dans le cas présent, le scénariste-auteur a eu la brillante idée atrocement on-ne-peut-plus commerciale d'y adjoindre le net.
En effet les remerciements à la fin de chaque tome en partie dédiés à l'équipe de tournage, ont fini de m'intriguer et en faisant ce commentaire sur ce roman, j'ai donc fait une petite recherche internet. Vous trouverez ici un lien vers un article de Libération qui en explique le concept.
L'idée est originale et à la base assez sympathique, mais on sent trop la manoeuvre commerciale pour que j'y adhère. La série de romans aurait été de meilleure qualité, pourquoi pas, mais là on sent un peu trop bien que le lecteur est une pompe à fric, et surtout que les romans sont une accroche vers le site Internet. Et/ou vice-versa ?
Cela étant, je le conseille quand même à ceux que les détails un peu (trop) sanglants ne rebutent pas, surtout s'ils veulent un polar facile à lire pendant leurs vacances.
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Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un type de tueur échappe toutefois à cette classification. Particulièrement cruels, manipulateurs et insaisissables, sévissant sur tous les continents, ces psychopathes ne connaissent aucune limite et non aucun mode opératoire de prédilection : ils appartiennent au niveau 26.
Un seul homme peut arrêter ce genre d'individus : Steve Dark, ancien agent fédéral dont la famille a été massacrée. Désormais affranchi de tout carcan judiciaire et moral, dégagé des procédures gouvernementales, il va devoir affronter trois tueurs de catégorie 26 dans des traques aussi redoutables qu'éprouvantes, mettant à chaque fois sa santé mentale et sa vie - comme celle des autres - davantage en danger.
Voici réunies, en un seul volume, les trois enquêtes de Steve Dark qui ont passionné des millions de lecteurs à travers le monde.
Défauts :
1) Se lit facilement. Pas de style d'écriture particulier, l'auteur raconte une histoire, c'est tout.
2) Glauque à souhait pour les amateurs du genre, surtout dans les deux premiers romans. L'auteur en rajoute, en surajoute, c'est du sensationnalisme, c'est trop. J'ai déjà lu des romans à la trame de base assez glauque, mais l'écriture et la façon de raconter faisaient toute la différence.
3) Invraisemblance de certaines situations. Surajoute, sensationnalisme, etc.
4) Dessins : originalité qui aurait pu être plaisante, mais pas nécessaire dans la première histoire (et qui vient en sur-surajouter sur le côté glauque et malsain - non mais l'auteur et le dessinateur ont été recrutés en hôpital psychiatrique ou quoi ?). Ils sont plus intéressants pour la seconde histoire car il s'agit de cartes de tarot. Ils disparaissent à la troisième histoire, qui est d'ailleurs la plus aboutie.
5) Un fil conducteur. J'avoue que je ne suis pas fan des fils conducteurs, qui étaient à la mode à une époque dans les séries télé au point qu'à chaque nouvelle série créée, on ne pouvait plus y échapper. Au point que nous, nous laissions vite tomber parce que "oh non, encore un fil conducteur" et aussi parce qu'à force d'en rajouter d'une saison à l'autre, le fil en question devenait de plus en plus indémélable. S'agissant d'une série de romans, ça me dérange moins car contrairement à un feuilleton, l'action - ou plutôt la lecture d'un "épisode" - se fait en plusieurs heures. Le fil conducteur ne peut donc pas "voler la vedette" à l'histoire. Sauf qu'ici, c'est tellement grossier que oui, on peut parler de grosses ficelles. Ou autre analogie aussi grossière : gros comme un building, un building incroyablement creux et sans fondations réellement solides.
6) Les personnages : typiques des romans de ce genre, pas de surprise réelles. Un peu trop manichéens pour certains à mon goût.
7) L'auteur est scénariste de télévision. Oui, et ça s'en ressent. Ajoutez à cela qu'il déclare lui-même "ne pas pouvoir lire un roman de 250 pages du début jusqu'au bout" vous comprendrez à quel point il peut être bon auteur et soucieux de ses lecteurs.
Qualités :
1) Se lit facilement. Adeptes (contraints ou forcés) de la lecture dans les transports en communs, vous serez ravis ! (tout comme moi d'ailleurs, je dois bien le dire).
2) En excluant le côté particulièrement glauque des deux premières histoires, ça tient la route.
3) Le fil conducteur : évoqué à la fin du premier roman, repris évidemment dans le deuxième, bien mieux exploité dans le troisième.
4) Troisième roman : cette troisième histoire est mieux travaillée, on sent une progression d'une histoire à l'autre et celle-ci se démarque des autres en ce sens. Mais elle reste assez classique du genre cependant.
Globalement, il s'agit ici d'une lecture facile qui fait assez agréablement passer le temps, mais surtout si on n'en retient que le roman.
Car hélas, ce n'est pas que cela, il s'agit ici, mesdames et messieurs, d'un concept. Et qui dit concept, dit marketing et grosses ficelles commerciales surfant sur une originalité qui attire le chaland. Dans le cas présent, le scénariste-auteur a eu la brillante idée atrocement on-ne-peut-plus commerciale d'y adjoindre le net.
En effet les remerciements à la fin de chaque tome en partie dédiés à l'équipe de tournage, ont fini de m'intriguer et en faisant ce commentaire sur ce roman, j'ai donc fait une petite recherche internet. Vous trouverez ici un lien vers un article de Libération qui en explique le concept.
L'idée est originale et à la base assez sympathique, mais on sent trop la manoeuvre commerciale pour que j'y adhère. La série de romans aurait été de meilleure qualité, pourquoi pas, mais là on sent un peu trop bien que le lecteur est une pompe à fric, et surtout que les romans sont une accroche vers le site Internet. Et/ou vice-versa ?
Cela étant, je le conseille quand même à ceux que les détails un peu (trop) sanglants ne rebutent pas, surtout s'ils veulent un polar facile à lire pendant leurs vacances.
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mardi 23 juin 2015
Mudwoman
4 de couv' :
Abandonnée par une mère démente au milieu des marais des Adirondacks, Mudgirl, l'"enfant de la boue", est miraculeusement sauvée puis adoptée par un brave couple de quakers résolu à lui faire oublier son horrible histoire.
Devenue Meredith "M.R." Neukirchen, première femme présidente d'une université de renom, Mudwoman, brillante et irréprochable, animée d'une ferveur morale intense, se dévoue entièrement à sa carrière. Mais, précisément épuisée par sa conception excessivement rigide des devoirs de sa charge, tourmentée par ses relations mal définies avec un amant secret et fuyant, inquiète de la crise grandissante que traversent les Etats-Unis à la veille d'une guerre avec l'Irak, confrontée à la malveillance sournoise des milieux académique, en bref, rongée par trop de défis imprévisibles, M.R. vacille.
Un voyage sur les lieux qui l'ont vue naître va la jeter dans une terrifiante collision avec son enfance.
Cette impitoyable exploration des fantômes du passé, doublée du portrait intime d'une femme ayant percé le "plafond de verre", fait de ce livre, ainsi que l'a proclamé la critique, "un géant parmi les grands romans de Oates".
Je suis toujours un peu triste de ne pas réussir à terminer un roman. Et pourtant j'ai persévéré, faisant confiance à l'auteure, mais rien à faire. Puis la persévérance a fait place à de la résistance ("non, je ne laisserai pas tomber, je veux aller au bout de ce qu'elle a à raconter"), pressentant que ce que je lisais allait ouvrir la porte à quelque chose de grand. Mais la résistance a laissé la place à de l'acharnement ("allez, encore une page" "puis une autre") et quand ça tourne à l'acharnement, je préfère laisser tomber pour ne pas me brouiller définitivement avec le livre... et l'auteure...
Même si j'apprécie Oates parce qu'elle me dérange de mon petit confort de lecture, cette fois-ci c'était trop. Son style d'écriture, cette longue mise en place, que j'apprécie habituellement, m'ont horripilée. Ça et le fait que je n'ai pas du tout accroché avec le personnage.
Les personnages de Oates, du moins ceux de ses romans que j'ai lu, ont en commun (selon la perception que j'en ai) de ne pas sembler maîtresses de leur vie, de la subir tout en en étant actrices. Et même si cela m'interpelle d'un point de vue littéraire, là, ça m'a profondément agacée et c'est quand je l'ai trouvée grotesque que je me suis dit qu'il était temps d'arrêter les frais. Ça et le fait que justement j'avais l'impression d'une redite avec ses autres personnages et que j'eusse aimé en tant que lectrice qu'elle se renouvelle un peu.
Là vous me ferez remarquer que dans beaucoup de romans évoqués dans ce blog, les auteurs reprennent les mêmes ficelles d'un roman à l'autre. Oui, mais il s'agit souvent de séries, les auteurs reprenant donc les mêmes personnages.
Pour les autres, comme Ovaldé par exemple, ils arrivent toujours à se renouveler.
Et d'une auteure comme Oates, c'est ce que j'attendais, et que je n'ai pas eu.
Dommage, il ne manquait pas grand chose pour que je poursuive. Un peu plus de maturité de ma part, peut-être ? A reprendre plus tard peut-être. Regardez "Beloved", de Toni Morrison : abandonné un temps, repris et adoré 20 ans après. Alors, peut-être...
Abandonnée par une mère démente au milieu des marais des Adirondacks, Mudgirl, l'"enfant de la boue", est miraculeusement sauvée puis adoptée par un brave couple de quakers résolu à lui faire oublier son horrible histoire.
Devenue Meredith "M.R." Neukirchen, première femme présidente d'une université de renom, Mudwoman, brillante et irréprochable, animée d'une ferveur morale intense, se dévoue entièrement à sa carrière. Mais, précisément épuisée par sa conception excessivement rigide des devoirs de sa charge, tourmentée par ses relations mal définies avec un amant secret et fuyant, inquiète de la crise grandissante que traversent les Etats-Unis à la veille d'une guerre avec l'Irak, confrontée à la malveillance sournoise des milieux académique, en bref, rongée par trop de défis imprévisibles, M.R. vacille.
Un voyage sur les lieux qui l'ont vue naître va la jeter dans une terrifiante collision avec son enfance.
Cette impitoyable exploration des fantômes du passé, doublée du portrait intime d'une femme ayant percé le "plafond de verre", fait de ce livre, ainsi que l'a proclamé la critique, "un géant parmi les grands romans de Oates".
Je suis toujours un peu triste de ne pas réussir à terminer un roman. Et pourtant j'ai persévéré, faisant confiance à l'auteure, mais rien à faire. Puis la persévérance a fait place à de la résistance ("non, je ne laisserai pas tomber, je veux aller au bout de ce qu'elle a à raconter"), pressentant que ce que je lisais allait ouvrir la porte à quelque chose de grand. Mais la résistance a laissé la place à de l'acharnement ("allez, encore une page" "puis une autre") et quand ça tourne à l'acharnement, je préfère laisser tomber pour ne pas me brouiller définitivement avec le livre... et l'auteure...
Même si j'apprécie Oates parce qu'elle me dérange de mon petit confort de lecture, cette fois-ci c'était trop. Son style d'écriture, cette longue mise en place, que j'apprécie habituellement, m'ont horripilée. Ça et le fait que je n'ai pas du tout accroché avec le personnage.
Les personnages de Oates, du moins ceux de ses romans que j'ai lu, ont en commun (selon la perception que j'en ai) de ne pas sembler maîtresses de leur vie, de la subir tout en en étant actrices. Et même si cela m'interpelle d'un point de vue littéraire, là, ça m'a profondément agacée et c'est quand je l'ai trouvée grotesque que je me suis dit qu'il était temps d'arrêter les frais. Ça et le fait que justement j'avais l'impression d'une redite avec ses autres personnages et que j'eusse aimé en tant que lectrice qu'elle se renouvelle un peu.
Là vous me ferez remarquer que dans beaucoup de romans évoqués dans ce blog, les auteurs reprennent les mêmes ficelles d'un roman à l'autre. Oui, mais il s'agit souvent de séries, les auteurs reprenant donc les mêmes personnages.
Pour les autres, comme Ovaldé par exemple, ils arrivent toujours à se renouveler.
Et d'une auteure comme Oates, c'est ce que j'attendais, et que je n'ai pas eu.
Dommage, il ne manquait pas grand chose pour que je poursuive. Un peu plus de maturité de ma part, peut-être ? A reprendre plus tard peut-être. Regardez "Beloved", de Toni Morrison : abandonné un temps, repris et adoré 20 ans après. Alors, peut-être...
samedi 20 juin 2015
Elle et Lui
4 de couv' :
Un site de rencontre les a réunis.
Ils ne sont pas devenus amants, mais amis.
Et ils comptent bine en rester là...
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s'appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Dans ce roman, où on retrouve les personnages de "Et si c'était vrai...", Marc Lévy nous entraîne dans une histoire d'amour irrésistible et totalement imprévisible.
Elle & lui marque le grand retour de Marc Lévy à la comédie.
Histoire d'amour sympathique mais trop convenue, du pur Marc Lévy, même trame que d'habitude où les personnages principaux n'ont aucun souci financier ce qui leur permet tout (achat express d'un billet d'avion, taxis, restaurants et autres) et comme d'habitude entourés de vrais amis au soutien indéfectible.
Ce qui pourrait donner du piquant à l'histoire (la célébrité envahissante de Mia) est facilement évacué, on se trouve dans un Paris de carte postale (Montmartre, opéra Garnier, Tour Eiffel...). La partie sur la Corée est par contre drôlement bien trouvée, j'ai bien aimé.
Mais dans l'ensemble, toujours le même défaut que je critique depuis quelques années : beaucoup trop de dialogues, et je dirai même de plus en plus chaque année qui passe.
Un dialogue allège la narration dans un roman, permet au lecteur de souffler, tandis que la narration donne de la consistance au roman. Or cette dernière est ici quasi inexistante et à mon goût, pas assez travaillée.
Donc sympathique roman pour passer le temps, mais sans plus.
.
Un site de rencontre les a réunis.
Ils ne sont pas devenus amants, mais amis.
Et ils comptent bine en rester là...
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s'appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Dans ce roman, où on retrouve les personnages de "Et si c'était vrai...", Marc Lévy nous entraîne dans une histoire d'amour irrésistible et totalement imprévisible.
Elle & lui marque le grand retour de Marc Lévy à la comédie.
Histoire d'amour sympathique mais trop convenue, du pur Marc Lévy, même trame que d'habitude où les personnages principaux n'ont aucun souci financier ce qui leur permet tout (achat express d'un billet d'avion, taxis, restaurants et autres) et comme d'habitude entourés de vrais amis au soutien indéfectible.
Ce qui pourrait donner du piquant à l'histoire (la célébrité envahissante de Mia) est facilement évacué, on se trouve dans un Paris de carte postale (Montmartre, opéra Garnier, Tour Eiffel...). La partie sur la Corée est par contre drôlement bien trouvée, j'ai bien aimé.
Mais dans l'ensemble, toujours le même défaut que je critique depuis quelques années : beaucoup trop de dialogues, et je dirai même de plus en plus chaque année qui passe.
Un dialogue allège la narration dans un roman, permet au lecteur de souffler, tandis que la narration donne de la consistance au roman. Or cette dernière est ici quasi inexistante et à mon goût, pas assez travaillée.
Donc sympathique roman pour passer le temps, mais sans plus.
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mercredi 17 juin 2015
Seuls les vautours
4 de couv' :
Un petit village de l'Utah en 1985, avant Internet, la téléphonie mobile et les techniques modernes d'investigation scientifique. Shawna, une fillette de cinq ans, disparaît brutalement un matin. Tout le village se mobilise. Non seulement les quelques policiers du poste local mais aussi le médecin, un journaliste et bien sûr les enfants. Des enfants et des adolescents qui ont l'imagination fertile et qui racontent d'étranges histoires. En suivant les destins croisés d'une dizaine de personnages, l'enquête progresse, les haines et les attirances se cristallisent alors que des découvertes bien réelles mènent à des événements qu'on croyait définitivement sortis des mémoires. Certains, en tout cas, auraient bien voulu les oublier...
Pour être franche, à la lecture des, disons, 100 premières pages, je ne trouvais rien d'exceptionnel à ce polar, assez classique dans l'écriture et le déroulement. Plaisant, sans plus.
Mais avançant dans la lecture, je me suis vite rendue compte que cette opinion était erronée : en plus d'un polar basé sur la disparition d'une petite fille, c'est toute la vie d'une petite ville qui apparaît et est en fait la clé de l'énigme.
L'auteur réussit en utilisant des trames assez classiques du genre, à faire un polar assez original et prenant qu'on prend de plus en plus plaisir à lire au fil des pages.
Mention spéciale au fait que l'histoire se passe dans les années 1980, bien avant Internet, les portables et la foultitude de réseaux sociaux qui parasitent bon nombre de romans et surtout de polars sous la forme "Saints réseaux sociaux en tout genre protégez/guidez-nous".
Un très bon premier roman !
.
Un petit village de l'Utah en 1985, avant Internet, la téléphonie mobile et les techniques modernes d'investigation scientifique. Shawna, une fillette de cinq ans, disparaît brutalement un matin. Tout le village se mobilise. Non seulement les quelques policiers du poste local mais aussi le médecin, un journaliste et bien sûr les enfants. Des enfants et des adolescents qui ont l'imagination fertile et qui racontent d'étranges histoires. En suivant les destins croisés d'une dizaine de personnages, l'enquête progresse, les haines et les attirances se cristallisent alors que des découvertes bien réelles mènent à des événements qu'on croyait définitivement sortis des mémoires. Certains, en tout cas, auraient bien voulu les oublier...
Pour être franche, à la lecture des, disons, 100 premières pages, je ne trouvais rien d'exceptionnel à ce polar, assez classique dans l'écriture et le déroulement. Plaisant, sans plus.
Mais avançant dans la lecture, je me suis vite rendue compte que cette opinion était erronée : en plus d'un polar basé sur la disparition d'une petite fille, c'est toute la vie d'une petite ville qui apparaît et est en fait la clé de l'énigme.
L'auteur réussit en utilisant des trames assez classiques du genre, à faire un polar assez original et prenant qu'on prend de plus en plus plaisir à lire au fil des pages.
Mention spéciale au fait que l'histoire se passe dans les années 1980, bien avant Internet, les portables et la foultitude de réseaux sociaux qui parasitent bon nombre de romans et surtout de polars sous la forme "Saints réseaux sociaux en tout genre protégez/guidez-nous".
Un très bon premier roman !
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dimanche 14 juin 2015
Wodehouse
Que dire de plus (cf ici) sinon que les aventures rocambolesques de ce pauvre Bertie et son entourage, systématiquement sauvés in extremis et comme par miracle par ce cher Jeeves, étaient exactement ce qu'il me fallait pour ma semaine de vacances en mai dernier.
Et bien que la trame et l'écriture ne varient guère d'une histoire à l'autre, toute cette légèreté hilarante m'a fait passer, entre deux romans plus sérieux, de très bons moments, y compris sur le trajet de retour (train + bus).
Une lecture à recommander à tout vacancier et/ou usager des transports en commun !
PS : et d'un Jeeves personnel j'en aurais bien besoin moi aussi visiblement, c'est seulement maintenant que je me rends compte que j'ai lu le tome 3 avant le tome 2. Tutt-tutt, comme dirait Bertie. Tutt-tutt-ons, donc.
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Et bien que la trame et l'écriture ne varient guère d'une histoire à l'autre, toute cette légèreté hilarante m'a fait passer, entre deux romans plus sérieux, de très bons moments, y compris sur le trajet de retour (train + bus).
Une lecture à recommander à tout vacancier et/ou usager des transports en commun !
PS : et d'un Jeeves personnel j'en aurais bien besoin moi aussi visiblement, c'est seulement maintenant que je me rends compte que j'ai lu le tome 3 avant le tome 2. Tutt-tutt, comme dirait Bertie. Tutt-tutt-ons, donc.
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jeudi 11 juin 2015
Les Suprêmes
4 de couv' :
Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle "les Suprêmes", en hommage au célèbre groupe des années 1970. Complices dans le bonheur comme dans l'adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines se retrouvent tous les dimanches dans l'un des restaurants de leur petite ville de l'Indiana : entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de poulet frit en élaborant leurs stratégies de survie.
J'ai ri, boudiou que j'ai ri. Versé ma petite larme aussi, par moment, mais RI, surtout.
Une galerie de personnages truculents et hauts en couleur (les morts comme les vivants), des situations improbables et cocasses, des personnages attachants qu'on quitte avec regret une fois le livre terminé.
Un merveilleux moment de lecture !
.
Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle "les Suprêmes", en hommage au célèbre groupe des années 1970. Complices dans le bonheur comme dans l'adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines se retrouvent tous les dimanches dans l'un des restaurants de leur petite ville de l'Indiana : entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de poulet frit en élaborant leurs stratégies de survie.
J'ai ri, boudiou que j'ai ri. Versé ma petite larme aussi, par moment, mais RI, surtout.
Une galerie de personnages truculents et hauts en couleur (les morts comme les vivants), des situations improbables et cocasses, des personnages attachants qu'on quitte avec regret une fois le livre terminé.
Un merveilleux moment de lecture !
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lundi 8 juin 2015
Le Joueur d'Echec
4 de couv' :
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narrateur u parviendra. Les circonstances dans lesquels l'inconnu a acquis cette sciences sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque que nous vivons".
A nouveau, du grand Zweig (fan inconditionnelle, vous dis-je).
Ou comment dépeindre avec une cruelle (amère ?) minutie ce que peut être la torture mentale et à quelle point elle peut briser un être humain, dont ce qui fut sa seule planche de salut a fini par se retourner contre lui.
Et en extrapolant, (peut-être à outrance) la vision qu'avait Zweig de ce que la machine nazie pouvait réserver à l'humanité ?
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Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narrateur u parviendra. Les circonstances dans lesquels l'inconnu a acquis cette sciences sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque que nous vivons".
A nouveau, du grand Zweig (fan inconditionnelle, vous dis-je).
Ou comment dépeindre avec une cruelle (amère ?) minutie ce que peut être la torture mentale et à quelle point elle peut briser un être humain, dont ce qui fut sa seule planche de salut a fini par se retourner contre lui.
Et en extrapolant, (peut-être à outrance) la vision qu'avait Zweig de ce que la machine nazie pouvait réserver à l'humanité ?
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vendredi 5 juin 2015
La Pitié Dangereuse
4 de couv' :
En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l'"impatience du coeur". Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapables de résister à l'ivresse d'une dernière valse. La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle. Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.
Passons sur le fait que je suis une inconditionnelle de Stefan Zweig, je pense que depuis le temps, vous commencez à savoir.
Ce court roman est tout simplement sublime et va bien au delà de ce qu'il laisse paraître en surface.
A noter que le titre original était "L'Impatience du Coeur" et a été traduit en français par "La Pitié Dangereuse".
La pitié dont il est question ici n'est pas seulement celle éprouvée par le narrateur motivée en partie par sa culpabilité, mais aussi celle suscitée par la jeune handicapée dont elle joue tout en l'abhorrant, la renvoyant à ce seul statut et la déshumanisant. C'est aussi celle ressentie par tous face à elle, à divers degrés, pour différentes raisons ou motivations, les enfermant tous dans un carcan dont personne ne peut ressortir indemne. Cette dangerosité présente et palpable, s'intensifie, malgré quelques moments de grâce, tout au long des pages.
Les atermoiements du narrateur pourraient en agacer plus d'un, mais n'oublions pas sa jeunesse et surtout, que la psychologie et les sentiments humains sont la base de l'oeuvre de Stefan Zweig.
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En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l'"impatience du coeur". Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapables de résister à l'ivresse d'une dernière valse. La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle. Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.
Passons sur le fait que je suis une inconditionnelle de Stefan Zweig, je pense que depuis le temps, vous commencez à savoir.
Ce court roman est tout simplement sublime et va bien au delà de ce qu'il laisse paraître en surface.
A noter que le titre original était "L'Impatience du Coeur" et a été traduit en français par "La Pitié Dangereuse".
La pitié dont il est question ici n'est pas seulement celle éprouvée par le narrateur motivée en partie par sa culpabilité, mais aussi celle suscitée par la jeune handicapée dont elle joue tout en l'abhorrant, la renvoyant à ce seul statut et la déshumanisant. C'est aussi celle ressentie par tous face à elle, à divers degrés, pour différentes raisons ou motivations, les enfermant tous dans un carcan dont personne ne peut ressortir indemne. Cette dangerosité présente et palpable, s'intensifie, malgré quelques moments de grâce, tout au long des pages.
Les atermoiements du narrateur pourraient en agacer plus d'un, mais n'oublions pas sa jeunesse et surtout, que la psychologie et les sentiments humains sont la base de l'oeuvre de Stefan Zweig.
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mercredi 3 juin 2015
Buvard
4 de couv' :
Cela ressemble à quoi, un écrivain ? Quand Lou passe pour la première fois la porte de Caroline N. Spacek, il ne connaît d'elle que ses livres. D'ailleurs, ils ne comprend pas pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, le simple étudiant. A 39 ans, Caroline N. Spacek vit recluse dans la campagne anglaise, après avoir connu une gloire précoce et scandaleuse. Enfant terrible de la littérature, ses premiers romans ont choqué par la violence de leur univers et la perfection de leur style. Issue d'un milieu marginal, elle a appris très jeune à combattre, elle a aussi appris à fuir.
Mais Lou va l'apprivoiser. Alors ensemble, durant un été torride, ils vont reconstruire une trajectoire minée de secrets.
Court roman de la sélection du prix Cezam, dans lequel je trouve beaucoup de qualités, surtout pour un premier roman.
J'ai assez aimé les personnages centraux, durs en apparence car c'est à cela qu'ils doivent leur survie. L'histoire d'une vie dont on assemble les morceaux au fil des retours en arrière, distillés avec soin par Spacek.
Mais surtout, une écriture avec une belle musicalité, qui me donnait envie de lire ce roman à haute voix.
Par son écriture et son histoire, ce roman m'a beaucoup fait penser à Véronique Ovaldé. Je ne veux pas dire par là qu'elles ont le même style, je parle plutôt ici de mon ressenti à la lecture de leurs romans respectifs.
Une auteure à suivre !
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Cela ressemble à quoi, un écrivain ? Quand Lou passe pour la première fois la porte de Caroline N. Spacek, il ne connaît d'elle que ses livres. D'ailleurs, ils ne comprend pas pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, le simple étudiant. A 39 ans, Caroline N. Spacek vit recluse dans la campagne anglaise, après avoir connu une gloire précoce et scandaleuse. Enfant terrible de la littérature, ses premiers romans ont choqué par la violence de leur univers et la perfection de leur style. Issue d'un milieu marginal, elle a appris très jeune à combattre, elle a aussi appris à fuir.
Mais Lou va l'apprivoiser. Alors ensemble, durant un été torride, ils vont reconstruire une trajectoire minée de secrets.
Court roman de la sélection du prix Cezam, dans lequel je trouve beaucoup de qualités, surtout pour un premier roman.
J'ai assez aimé les personnages centraux, durs en apparence car c'est à cela qu'ils doivent leur survie. L'histoire d'une vie dont on assemble les morceaux au fil des retours en arrière, distillés avec soin par Spacek.
Mais surtout, une écriture avec une belle musicalité, qui me donnait envie de lire ce roman à haute voix.
Par son écriture et son histoire, ce roman m'a beaucoup fait penser à Véronique Ovaldé. Je ne veux pas dire par là qu'elles ont le même style, je parle plutôt ici de mon ressenti à la lecture de leurs romans respectifs.
Une auteure à suivre !
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lundi 1 juin 2015
L'instant présent
4 de couv' :
Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
... elle passe la sienne à l'attendre.
Lisa rêve de de venir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin irgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer : "Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel..."
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Un thriller psychologique vertigineux au final stupéfiant.
Ce roman de Musso se démarque des autres de par son histoire, que je ne développerai pas davantage ici pour vous en laisser la surprise. Par contre, similitude avec le roman précédent, qui semble être la nouvelle marque de fabrique de l'auteur : une fin inattendue, qui tranche avec le reste de l'histoire et qui cette fois, fait unique chez Musso, laisse un arrière-goût amer.
J'aurais souhaité cependant un peu moins de dialogue, et surtout que les personnages recherchent davantage les raisons du phénomène subit par le personnage central, ce qui aurait été plus logique et aurait fait davantage le lien avec la conclusion du roman. A moins que l'auteur ait considéré que la transition sur la fin était déjà suffisamment brutale.
Un bon moment de lecture cependant.
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Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
... elle passe la sienne à l'attendre.
Lisa rêve de de venir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin irgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer : "Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel..."
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Un thriller psychologique vertigineux au final stupéfiant.
Ce roman de Musso se démarque des autres de par son histoire, que je ne développerai pas davantage ici pour vous en laisser la surprise. Par contre, similitude avec le roman précédent, qui semble être la nouvelle marque de fabrique de l'auteur : une fin inattendue, qui tranche avec le reste de l'histoire et qui cette fois, fait unique chez Musso, laisse un arrière-goût amer.
J'aurais souhaité cependant un peu moins de dialogue, et surtout que les personnages recherchent davantage les raisons du phénomène subit par le personnage central, ce qui aurait été plus logique et aurait fait davantage le lien avec la conclusion du roman. A moins que l'auteur ait considéré que la transition sur la fin était déjà suffisamment brutale.
Un bon moment de lecture cependant.
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