4 de couv' :
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à haute voix dans le RER de 6h27 les quelques feuillets sauvés la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant. Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie...
Un roman original et bienfaisant, généreuse réflexion sur les rapports humains et ode aux vies simples, à l'amour et à la littérature.
Ce livre et moi avons bien commencé notre histoire. Déjà, le deuxième de couverture est la photo de l'auteur, bouille accueillante, sympathique et joviale s'il en est. Ensuite, parce qu'il est dédié à une Sabine. Pas moi, certes, mais avouez que sur le moment, ça flatte l'ego (vous, à moins de porter également ce prénom, beaucoup moins, et tant pis pour vous).
Et surtout, parce qu'en plus d'être un vrai bonheur à lire, il est un hymne au bonheur, ou plutôt à comment chacun peut trouver dans sa vie sa propre source de bonheur.
Un vrai bonheur à lire aussi car il est clair que l'auteur est un amoureux des mots qui aime et sait le faire partager. A tel point que j'ai bien failli passer toute ma lecture à voix haute, le comble - ou ultime consécration - étant donné le sujet du roman.
Et une lecture réellement jubilatoire, tellement j'ai ri à certains passages.
Roman dont le ton se transforme au fil des pages, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas jouer les trouble-fêtes ni les miss-charrues-avant-les-boeufs.
Bref, un vrai bon moment de lecture, un petit bijou dans mes lectures de l'année, l'un de mes chouchous dans la sélection du prix Cezam 2015.
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