mercredi 3 juin 2015

Buvard

4 de couv' :
Cela ressemble à quoi, un écrivain ? Quand Lou passe pour la première fois la porte de Caroline N. Spacek, il ne connaît d'elle que ses livres. D'ailleurs, ils ne comprend pas pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, le simple étudiant. A 39 ans, Caroline N. Spacek vit recluse dans la campagne anglaise, après avoir connu une gloire précoce et scandaleuse. Enfant terrible de la littérature, ses premiers romans ont choqué par la violence de leur univers et la perfection de leur style. Issue d'un milieu marginal, elle a appris très jeune à combattre, elle a aussi appris à fuir.
Mais Lou va l'apprivoiser. Alors ensemble, durant un été torride, ils vont reconstruire une trajectoire minée de secrets.

Court roman de la sélection du prix Cezam, dans lequel je trouve beaucoup de qualités, surtout pour un premier roman.

J'ai assez aimé les personnages centraux, durs en apparence car c'est à cela qu'ils doivent leur survie. L'histoire d'une vie dont on assemble les morceaux au fil des retours en arrière, distillés avec soin par Spacek.
Mais surtout, une écriture avec une belle musicalité, qui me donnait envie de lire ce roman à haute voix.

Par son écriture et son histoire, ce roman m'a beaucoup fait penser à Véronique Ovaldé. Je ne veux pas dire par là qu'elles ont le même style, je parle plutôt ici de mon ressenti à la lecture de leurs romans respectifs.
Une auteure à suivre !
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