À l"approche de la retraite, Soizik décide de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir une boîte disco dans son village. Aidée par son amie d'enfance et ses deux filles, le fantasme pourrait devenir réalité. Mais lorsqu'elle annonce vouloir faire venir John Travolta pour un revival de Saturday Night Fever et l'élection de la Disco Queen locale, plus personne n'y croit...
Sous les paillettes, une réflexion sur la quête de légèreté dans un monde où tout devient pesant Et si le bonheur était contagieux ?
Si ce roman m'a moins enthousiasmée que le précédent, j'ai quand même beaucoup apprécié cette lecture, ponctuée d'éclats de rire, malgré la gravité de certains sujets abordés.
Une fois de plus l'autrice aborde ses sujets de prédilection que sont la famille, bilan d'une vie, temps qui passe, et comme à chaque fois sous un angle assez original. Avec en prime une belle galerie de personnages.
L'angle adopté est un roman écrit par le personnage principal et lu par son entourage, qui se l'approprie. Réalité et fiction se répondent ainsi et malgré une différence notable de police d'écriture entre les deux, le lecteur, au fil de l'histoire et tout comme les personnages, arrive à ne plus distinguer réalité et fiction (félicitations à l'autrice !).
Je remarque aussi depuis quelques romans une tendance (très marquée cette fois pour le coup) à revenir à ses origines bretonnes, en particulier l'Ille-et-Vilaine puisqu'elle est rennaise d'origine.
Si je suis un peu circonspecte sur la proposition de nouveau nom de ce département (nan, je ne vous dirai pas), sur l'idée de faire de Rennes la "capitale" bretonne (une constante chez les rennais, on leur a rien demandé - brestoise d'adoption je suis, quimperloise je serai toujours), je dois reconnaître que ponctuer ses romans de petites touches bretonnes est une jolie façon de rendre hommage (succincte mais finalement suffisante) à notre région.
Une lecture distrayante, qui amène une fois de plus à s'interroger sur sa propre vie.
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