vendredi 16 septembre 2011

Histoire d'un cataclysme annoncé


4 de couv' :

Août 2005. L'ouragan Katrina menace la Nouvelle-Orléans. Dans une ambiance de fin du monde, les déshérités qui n'ont pas eu les moyens de fuir convergent vers un refuge. Parmi eux, une jeune française et ses deux filles.
Curieuse et dramatique histoire que celle de Victoria de Longeville qui, à seize ans, a tout quitté pour rejoindre l'homme qu'elle aimait et un monde qui n'était pas le sien. Dans cette longue nuit d'effroi, l'épreuve qui l'attend est bien pire que la menace des éléments déchaînés...



Décidément, j'adore cette auteure, tout simplement humaine dans son écriture, par ses personnages et qui ainsi sait nous toucher.
Ses personnages avec leurs qualités, leurs défauts, leurs failles sont nous, tout simplement. Pas des surhommes enfin, surfemmes, si ça se dit, vu qu'ici, c'est entre femmes que l'histoire se joue et se noue.
Sans être héroïques façon wonderwoman, il n'en reste pas moins qu'elles font face à toutes situation, sont pugnaces et même dans les situations désespérées, continuent d'avancer.

Sur le déroulement de l'histoire ou plutôt du roman, j'ai apprécié, ouragan oblige, que l'auteure nous fasse entrer dans le vif du sujet, en plein chaos. Car au départ, on doit faire avec les renseignements qui nous sont distillés pour se faire une idée du tableau d'ensemble. Ça resserre les liens entre le lecteur et le personnage central, on la suit où elle va ou là où elle emmène sa famille. Mais je vous rassure, il ne s'agit que d'un semblant de chaos, on peut faire confiance à cette auteure pour ne pas perdre le lecteur en cours de route. Qui plus est, il ne dure pas longtemps, mais suffisamment pour qu'on se dise mais que s'est-il passé avant ? Et encore avant ?

Et c'est là où l'auteure est forte car ainsi elle prépare les flash-backs qui émaillent le roman, et nous y rendent accros, car plus on avance, plus on comprend le contexte familial, plus on s'inquiète du dénouement et plus on veut avancer.
L'action finale de Luz m'a tellement surprise que j'en ai presque sursauté. J'ai en tout cas dû relire la phrase, yeux écarquillés (bon en même temps, je dois reconnaître qu'à 23h30, hein...).

J'ai assez aimé aussi le contexte "ouragan" : l'évacuation, les gens qui se réfugient dans le gymnase du lycée, l'attente du passage de l'ouragan à son paroxysme, l'angoisse qui monte et qui revient avec les inondations, l'évacuation à nouveau, puis l'après, en parallèle avec l'histoire des protagonistes qui elle s'intensifie au fur et à mesure que les choses se calment.
Mais peut-on, après tout cela, revenir à la normalité ?

Peut-être le saura-t-on dans un autre roman, Stéphanie Janicot aime bien reprendre la vie de ses personnages non pas là où elle les a laissés, mais à d'autres moments de leur vie, plus tard (ou en tout cas en a-t-on des nouvelles via d'autres de ses personnages...).

Non mais, y'a rien à faire, je suis accro à l'auteure, c'est tout...
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3 commentaires:

  1. en tous cas tu nous tien en haleine avec cette phrase :'L'action finale de Luz m'a tellement surprise que j'en ai presque sursauté. J'ai en tout cas dû relire la phrase, yeux écarquillés ' ça me titille, quoi suis curieuse ?? Euh oui très, du coup à noter aussi, mais punaize quand arriverais je à lire tous ça ???? C'est ça la grosse question.

    Faut que je fasse une liste ....à lire absolument à peu attendre....pfffffft.
    Bonne fin de week-end.

    Valérie

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  2. J'insiste, je ne m'y attendais pas, mais il était plus de 23h quand j'ai lu ce passage, et n'étais pas loin de m'endormir. Ma réaction était pas mal aussi de l'ordre de "hein, quoi, elle a fait quoi, là ? Vindiou !"
    ;-)

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  3. Ah oui, j'oubliais : ce livre fait dans les 284 pages et n'est pas écrit trop petit, c'est peut-être jouable ?

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