Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer.
Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au coeur de l'histoire du XXe siècle.
Dès le premier chapitre, le ton est donné. Il n'y a rien de commun chez ce centenaire, se dit-on. On ne sait pas encore à quel point.
Cette lecture est on ne peut plus jubilatoire et pour peu qu'on accepte de se porter par une histoire abracadabrantesque, c'est un vrai plaisir.
Ce roman alterne l'histoire de la fugue d'Allan et sa biographie. Autant vous dire que l'Histoire mondiale du XXe siècle est on ne peut plus revisitée ! Mon homme, prof d'Histoire justement, devrait apprécier (si jamais j'arrive à lui faire livre ce livre, ce n'est pas trop son genre de lecture).
Et pour vous donner une idée de la malice de l'auteur, voici sa préface :
"Mon grand-père avait le don de captiver un auditoire. Je le revois assis sur son banc, légèrement appuyé sur sa canne, et le nez plein de tabac à priser. Et je nous entends encore, nous ses petits-enfants, lui demander bouche-bée :
"C"est vraiment vrai... dis... grand-père ?
- Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne méritent pas qu'on les écoute", répondait notre grand-père."
Inutile de dire de qui l'auteur tient ses talents de conteur et sa formidable imagination.
.
Cette lecture est on ne peut plus jubilatoire et pour peu qu'on accepte de se porter par une histoire abracadabrantesque, c'est un vrai plaisir.
Ce roman alterne l'histoire de la fugue d'Allan et sa biographie. Autant vous dire que l'Histoire mondiale du XXe siècle est on ne peut plus revisitée ! Mon homme, prof d'Histoire justement, devrait apprécier (si jamais j'arrive à lui faire livre ce livre, ce n'est pas trop son genre de lecture).
Et pour vous donner une idée de la malice de l'auteur, voici sa préface :
"Mon grand-père avait le don de captiver un auditoire. Je le revois assis sur son banc, légèrement appuyé sur sa canne, et le nez plein de tabac à priser. Et je nous entends encore, nous ses petits-enfants, lui demander bouche-bée :
"C"est vraiment vrai... dis... grand-père ?
- Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne méritent pas qu'on les écoute", répondait notre grand-père."
Inutile de dire de qui l'auteur tient ses talents de conteur et sa formidable imagination.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire