jeudi 28 février 2013

Les Coeurs Autonomes

4 de couv' :
"Le plan, c'était d'attacher les flics avec leurs propres menottes.
Mais ces deux-là n'ont pas de menottes.
Les menottes, c'est le coeur du drame.
Plus tard, elle dira que si les flics avaient eu des menottes, rien de tout ce qui va suivre ne serait arrivé."
Histoire d'un amour hors du commun, évocation de la jeunesse révoltée, ce roman est librement inspiré de l'histoire de deux jeunes amants meurtriers.

Après un polar, j'avais surtout envie d'une histoire d'amour.

Alors oui, c'est une histoire d'amour. Mais tragique. Surtout pour les malchanceux qui vont croiser le chemin de ces deux pseudos-révolutionnaires.

Inutile de dire que j'ai moyennement accroché à ces deux personnages : un petit coq anti-tout qui se veut communiste et/ou anar et une dinde  qui ne vit que pour son homme. Et tout ça sous fond d'auto-admiration de sa part à lui, admiration pour lui de sa part à elle. Et donc tout ça sans aucune forme de critique lucide pour elle et quant à son auto-critique à lui, n'en parlons pas. Deux têtes à claque.
Une relation fondée sur un déséquilibre de leur relation (et puis franchement, moi et les nanas définitivement et absolument soumises à leur homme, hein...) qui annonce leur chute.

Et ce qui me dérange le plus, c'est ce qui a inspiré ce roman. Je refuse généralement et par principe toute histoire inspirée de criminels - je parle de ceux qui ont existé - et qui semble les valoriser (ce qui n'est cependant pas le cas de ce roman) : j'ai boycotté la série "Carlos" tout comme le film sur Mesrine.

Du coup, j'ai moyennement accroché sur l'écriture. Par contre, j'avais adoré "La Délicatesse", je compte donc lire d'autres romans de cet auteur.
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