vendredi 15 juillet 2022

Meurtre au village


4 de couv' :
De vieilles dames oisives peuvent-elles se convertir en détectives amateurs ? C'est ce que pensent Miss Stone - l'auteur se met directement en scène - et plusieurs de ses amies lorsque l'on découvre un matin de février lady Milicent morte dans son lit et que le médecin refuse le permis d'inhumer. Forte de l'expérience acquise au cours de sa carrière dans une agence de renseignements londonienne, Miss Stone part en campagne et découvre avec stupéfaction, au fur et à mesure qu'elle progresse dans l'entourage de la morte, qui s'amusait de son vivant au vilain petit jeu du chantage, des gens encombrés de quelques cadavres. Qui a clos la bouche venimeuse de lady Milicent avant qu'elle ne salisse une réputation apparemment sans tache ?
Le lecteur va de surprise en surprise jusqu'à la conclusion très inattendue.


Ce livre fait partie d'un lot de livres trouvé dans le grenier de mes parents à l'adolescence dont celui-ci.
Inutile de dire qu'à l'époque il a fait partie de mes lectures de routine de l'été, c'est donc avec bonheur que je me suis replongée dedans cette semaine.

Nous avons ici un polar à l'anglaise, digne des Agatha Christie, avec une forme d'humour anglais particulièrement marqué (notre narratrice peut parfois être franchement féroce même avec ses meilleures amies, qui le lui rendent bien. Je n'aimerais pas en faire partie...).

J'adore les histoires de village anglais où chacun a ses petits secrets, ou plutôt, ses placards remplis de cadavres et autres choses plus ou moins avouables. Rien ne me réjouit autant que cette apparente respectabilité un peu guindée qui craquèle, se fissure, pour finir en lambeaux !
Si la mentalité et l'attitude de certains personnages pourraient passer pour suranné, je n'en aime que plus ce type de romans. Et n'oublions pas que la présente édition date de 1961 et que nos personnages principaux sont surtout de charmantes et sémillantes retraitées.

Sur l'aspect polar, si notre narratrice mène elle-même l'enquête, elle doit quand même à un (gros) coup de pouce pour trouver la personne ayant commis le meurtre... et dont le mobile est finalement assez convenu (mais chut).

Et pour l'anecdote, toujours sur cette édition, j'ai eu la surprise de (re)constater foultitude de coquilles, fautes d'orthographe ou de conjugaison, sans compter deux paragraphes mélangés ! Autant cela peut m'agacer en temps normal, autant cela m'a plutôt amusée cette fois.

Bref, encore une agréable lecture d'été.
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