4 de couv' :
New York, 2006. Quatre homicides sont commis en quinze jours, selon des modes opératoires très différents. Seul John Costello, documentaliste au New York City Herald, inépuisable sur les tueurs en série, voit un lien entre eux. Il a en effet découvert que chacun des meurtres a été perpétré à une date anniversaire, chaque fois celle d'un célèbre crime exécuté par un serial killer, d'après une procédure rigoureusement identique. Epaulé par Ray Irving, inspecteur au NYPD, et Karen Langley, journaliste au City Herald, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier.
R.J. Ellory explore son exploration du mal américain, interrogeant cettefois notre fascination pour les monstres.
À part pour le dernier paragraphe, j'ai rarement vu un quatrième de couverture plus faux. Si le roman s'ouvre en effet sur le personnage de John Costello, le véritable personnage central du roman est Ray Irving et c'est lui qui mène l'enquête de bout en bout.
John Costello n'est qu'un personnage secondaire (ou tout au long du roman, on se demande s'il est ou non le meurtrier), qui finit par rejoindre et épauler l'inspecteur dans son enquête. Qui plus est, il n'est pas documentaliste, mais travaille comme enquêteur au New York City Herald pour la journaliste Karen Langley.
Ceci mis à part, il s'agit ici d'un très bon polar, comme toujours avec Ellory. Très bien construit, bon rythme, toujours aussi bien écrit, avec une fin un peu trop rapide à mon goût, mais difficile d'en décrocher !
Je n'aurais que deux bémols :
1) le personnage de Karen Langley, peu sympathique (franchement tête à claque) et simple prétexte pour introduire John Costello auprès de Ray Irving, à croire que l'auteur s'est imposé un personnage féminin (les autres étant les victimes de meurtriers ou leurs mères, autant dire que leur "rôle" est assez limité dans l'histoire). Et qu'il en a profité pour régler ses comptes avec quelqu'un qu'il connaît ?
2) le sujet de l'histoire est donc un meurtrier qui copie les meurtres de meurtriers en série célèbres au Etats-Unis. Au bout d'un moment, je dois avouer que ces succession, énumération et description de meurtres rendent perplexe et lassaient la lectrice que je suis. Preuve de ma bonne santé mentale, c'est plutôt rassurant !
Bref, à part ces deux détails qui n'ont cependant pas plombé ma lecture du roman, un excellent polar !
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