Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
lundi 28 décembre 2020
Le livre de Noël
dimanche 27 décembre 2020
Notre-Dame de Paris ô reine de douleur
4 de couv' :
samedi 26 décembre 2020
Alzheimer, un océan pour vous dire
mercredi 23 décembre 2020
Les ferrets de la reine
4 de couv' :
lundi 21 décembre 2020
Carnets de steppes
samedi 19 décembre 2020
Le labyrinthe des esprits
dimanche 6 décembre 2020
La conversion
samedi 5 décembre 2020
Les vacances de Mma Ramotswe
4 de couv' :
lundi 2 novembre 2020
Tout est bien qui finit bien
dimanche 1 novembre 2020
Et la vie reprit son cours
mercredi 28 octobre 2020
La salle de bal
mardi 27 octobre 2020
Aphorismes dans les herbes et autres propos de la nuit
4 de couv' :
L'aphorisme, comme le voyage, est une ascèse. On se débarrasse du superflu, on se rapproche du coeur de la nature et de la vérité. Il faut alors se laisser envahir par la beauté, le silence et aussi la désillusion. Ecrire, c'est nommer les ombres des flammes qui accompagnent le vagabond. Voici l'évangile du voyageur : "Aime le lointain comme toi-même".
lundi 26 octobre 2020
La muraille de lave
dimanche 25 octobre 2020
La rivière noire
vendredi 23 octobre 2020
Njinga - Histoire d'une reine guerrière
Puissante reine d'Afrique centrale, Njinga ne recula devant aucun moyen pour préserver son territoire des colonisateurs portugais esclavagistes. Au XVIIe siècle, cette figure guerrière transgressive, dont l'intelligence n'eut d'égal e que la ténacité, défia toutes les lois du genre : politiques, religieuses, sociales.
A la tête d'une armée de soldats femmes et hommes, la reine Njinga mena une guerre sans merci contre les envahisseurs qui ravageaient et dépeuplaient l'Afrique centrale, y capturant des esclaves pour les déporter au Brésil dans les plantations de canne à sucre. Njinga décida même de rejoindre la secte terrifiante des Imbangala cannibales afin de contrer un ennemi mieux armé. Elle sut aussi, en fin stratège, jouer les capucins contre les jésuites, véritables artisans de la colonisation et du trafic d'esclaves, pour conduire une campagne diplomatique d'ampleur. Elle finit par obtenir la reconnaissance de son royaume par le pape Alexandre VII et par conserver son indépendance.
Femme libre, reine courageuse et fière qui défendit ardemment son rang et son africanité, Njinga reste vivante dans la mémoire des descendants d'esclaves, en Amérique comme en Afrique centrale. Linda Heywood rend enfin justice à ce personnage hors norme, qui a toute sa place dans l'histoire mondiale.
mercredi 30 septembre 2020
La maison aux trois jasmins
vendredi 25 septembre 2020
Le réveil des sorcières
Et si en commençant son nouveau roman sur la magie noire par un accident de voiture fatal, la narratrice avait provoqué la mort de son amieDiane, guérisseuse et médium ?
Dans la forêt de Brocéliande, où elles se retrouvaient l'été, les légendes celtes, la pratique de la sorcellerie sont toujours prégnantes. Le mystère grandit autour de Diane, sa tragique disparition et ses pouvoirs exceptionnels dont semble avoir hérité sa fille cadette, Soann, une adolescente sombre et troublante, hantée par le deuil et la certitude que sa mère a été assassinée.
lundi 21 septembre 2020
Bludzee
La première fois que j'ai lu cette BD, je n'avais guère été enthousiaste, je n'en ai même pas parlé ici.
La raison étant que :
1) Je ne connaissais rien de Lewis Trondeim et de son univers.
2) Je m'attendais à une innocente jolie BD sur une adorable chaton noir, vu que je n'en avais feuilleté que les premières pages.
Or s'il s'agit bien d'un adorable chaton, l'innocence est vite perdue au fil de ses rencontres (encore qu'il reste assez naïf et doté d'un bon sens moral ce qui, dans le monde où il évolue, lui vaut beaucoup d'ennuis et de contrariétés).
Donc cette fois, connaissant mieux l'univers de l'auteur, et n'ayant plus le côté découverte de cette BD puisque déjà lue, j'ai davantage apprécié cette lecture dont j'ai mieux appréhendé l'humour et qui malgré le côté trash (ça se massacre à tout va là-dedans) recèle malgré tout une certaine poésie.
Une pépite (sanguinolente, certes, mais une pépite quand même).
dimanche 20 septembre 2020
La commode aux tiroirs de couleurs
A la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
J'avoue, c'est un peu par curiosité pour Olivia Ruiz (mais pas pour la chanteuse, je suis très peu tout ce qui est musique) que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque. Un peu aussi par ce que j'en avais entendu beaucoup de bien (tout en me méfiant du côté fan de la chanteuse de certains lecteurs).
Mais c'est surtout par curiosité pour le titre et le sujet du roman.
Et je n'ai vraiment pas été déçue. Au delà d'une histoire sur l'exil en raison de la guerre civile espagnole, il s'agit surtout de destins de femmes et d'histoire de famille qu'il s'agit. Et de beaux portraits de femmes.
Je ne sais la part de réel ou d'imaginaire dans ce roman, mais si hommage il y a, il est magnifique.
Un très beau premier roman.
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samedi 19 septembre 2020
Le restaurant de l'amour retrouvé
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champs de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l'épice secrète est l'amour.
J'en ai beaucoup aimé la lecture, car le personnage principal, Rinco nous fait partager le moindre petit bonheur de sa vie dans le moindre détail, et il en est de même pour ses recettes de cuisine, de la cueillette au plaisir de la dégustation éprouvé par ses clients. Non pas qu'elle le ressente, mais ce qu'elle en imagine.
vendredi 18 septembre 2020
La vie mensongère des adultes
dimanche 13 septembre 2020
Justicière 2 (Les Archives de Roshar - Livre III)
vendredi 11 septembre 2020
Entretiens avec Lewis Trondheim
vendredi 14 août 2020
Americanah - Chimamanda Ngozi Adichie
mardi 14 juillet 2020
Confessions d'un gang de filles - Joyce Carol Oates
vendredi 10 juillet 2020
Maybe the moon - Armistead Maupin
samedi 27 juin 2020
Mon autre famille - Armistead Maupin
vendredi 19 juin 2020
Anna Madrigal
vendredi 12 juin 2020
Dracula l'Immortel
dimanche 7 juin 2020
Dracula
Répondant à l'invitation du comte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur... Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...
J'avais déjà lu ce livre à l'adolescence, qui faisait partie de la liste de lectures (non imposées) au bac de français, et je me rappelais l'avoir assez apprécié.
Grand classique de la littérature fantastique, dont le succès depuis sa parution jusqu'à nos jours a largement dépassé l'oeuvre originale, je dois reconnaître que j'ai assez aimé cette relecture même si, connaissant déjà l'histoire et me la rappelant dans les grandes lignes, je n'avais plus le plaisir de la découverte.
Commençons par les points négatifs : Bram Stocker est un homme de son temps. Il a donc une vision du monde et des gens horriblement caricaturale pour notre époque.
Les femmes sont des faibles femmes : l'héroïne principale parle ainsi d'elle-même bien que sur les cinq héros, c'est quand même elle la plus intelligente et la plus courageuse. Intelligence mise en valeur par l'un des autres personnages qui dit d'elle en gros qu'elle a une intelligence d'homme. L'auteur trouvait-il que ce personnage féminin était trop moderne pour les lecteurs bien pensants de son époque ? Mais je dois reconnaître que malgré ces passages on ne peut plus horripilants, on prend plaisir en tant que femme à s'identifier à un personnage qui devient vite le pilier de ce petit groupe.
Dans tout le roman, un seul personnage juif. Et "évidemment" pour l'époque, un peu douteux. On n'en parle que sur une page et il est franchement très secondaire et on aurait pu s'en passer ou en tout cas se passer du fait qu'il soit juif mais il y est présenté ainsi (soupir).
Les tziganes : définitivement douteux, alliés de Dracula, puisque de tout temps considérés comme alliées du diable, de la sorcellerie, de la magie noir et autres petites choses mystiques bien antipathiques. Ils sont présentés comme ses alliés voire ses serviteurs, mais aussi comme étant de peu d'importance : aucun d'entre eux ne se démarque réellement, ils forment un groupe comme un seul personnage.
Les habitants des Carpates : essentiellement des gens un peu exotiques pour le londonien qu'est Jonathan Harker, et surtout superstitieux. Et finalement secondaires. Dans leur poursuite de Dracula, nos héros anglais se débrouillent sans eux, sans même chercher à se les rallier. Cela m'a donné une impression de supériorité des personnages anglais (et américain pour l'un d'entre eux).
Les petites gens : alors là, on est en plein dans la grosse caricature des gens peu cultivés, vénaux (le moindre renseignement coûte de l'argent à nos héros), voire un brin alcoolique (le moindre renseignement coûte à nos héros une pinte de bière). Et leur parler ! Pas un mot dont une syllabe ne soit tronquée (ou pour mieux dire : "pas' mot dont un' syllab' n' soit tronquée mon pov' m'sieur !"). Je ne sais comment s'exprimait le "bas peuple" londonien à l'époque mais j'ai trouvé l'auteur horripilant de condescendance sur ce coup là.
Tout ceci était on ne peut plus habituel à l'époque, je ne vais donc pas blâmer l'auteur d'être de son temps, je voulais juste mettre en lumière ce qui pourrait agacer le lecteur actuel.
Par contre, j'ai apprécié que ce soit un roman choral : la plupart des personnages tient un journal et présente ainsi sa propre approche de l'histoire. Mais je n'ai pas trouvé qu'ils se démarquent beaucoup les uns des autres. Plus en début qu'en fin de roman en fait. Pour casser le rythme, et ajouter au mystère, l'auteur a eu la bonne idée à un certain moment d'introduire dans ces différentes narrations des articles de journaux relatant des faits étranges non explicables par leurs auteurs mais dont nous lecteurs avons une idée plus claire, flattant ainsi notre ego.
Tout ceci mis bout à bout forme un ensemble cohérent et bien construit.
Pour ce qui est de l'écriture, elle est assez typique de l'époque mais assez plaisante à lire bien que un peu pompeuse à mon goût sur certains passages (en particulier ceux consacrés au personnage de Van Helsing du moins au début, car il est détenteur de connaissances qu'il se refuse à divulguer aux autres personnages. Certes, c'est pour accentuer le suspens, mais j'avais parfois envie de le secouer pour qu'il en dise plus).
Dans l'édition que j'avais entre les mains, se trouvent également des annexes traitant non seulement de ce roman (avec une tentative d'analyse littéraire intéressante quoique je trouve que son auteur aille un peu loin), mais aussi des légendes sur les vampires sous toutes leurs formes : écrits, cinéma, radio, histoire.
Ce qui en est à l'origine, les monstres de légende équivalents dans différentes civilisations. J'ai donc ainsi découvert que la représentation que différentes civilisations se sont fait de plus approchant des vampires est féminine (Bram Stocker innove donc avec son personnage masculin) et assez peu récente finalement.
Se trouvent aussi des extraits de romans, un de Théophile Gautier (la morte amoureuse) et un d'Alexis Tolstoï (la famille du Vourdalak). J'ai donc ainsi découvert deux auteurs que je n'ai jamais lus, mais dont j'ai pu apprécier ici l'écriture et dont j'aimerais poursuivre la lecture.
Donc une lecture intéressante en tant que classique et un classique ayant laissé un telle d'empreinte dans le milieu artistique, et pour le roman lui-même.
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