dimanche 29 mai 2011

Philip Le Roy, un auteur à suivre (12/08/2007)

4 de couv' :
Judée, en 70 après J.-C. : Yehoshua Ben Yossef enterre son testament. Fairbanks, de nos jours : une équipe de scientifiques, travaillant sur le mystérieux projet Lazare, est massacrée dans un laboratoire clandestin de recherche clinique. Parmi les victimes, deux prix Nobel de médecine, un agent du FBI et un cobaye humain dont l'autopsie révèle qu'il était déjà mort.
Bientôt des créatures monstrueuses rôdent par moins quarante autour de la ville... Le FBI rappelle alors Nathan Love, crack du profiling rompu aux arts martiaux et adepte du zen, qui vit reclus depuis le meurtre de sa femme.
Faisant équipe avec une Esquimaude, Nathan va enquêter sur une série de meurtres de plus en plus violents de l'Alaska à la Californie, de l'Europe aux Philippines et des plus hautes officines secrètes du pouvoir américain jusqu'au Vatican... pour lever le voile sur l'un des secrets les mieux gardés de l'humanité : le testament de Yehoshua Ben Yossef, dit Jésus.



Acheté un peu par hasard, ce livre est pour moi une bonne surprise.

J’aime assez le découpage du livre, dont chaque partie n’a absolument pas la même longueur que les autres.
La psychologie des personnages est plutôt pas mal et celle du personnage central, Nathan Love, peut sembler particulière de prime abord mais s’explique très bien par son vécu que l’on découvre au fil du livre.

Les atouts de ce livre, qui pour ses détracteurs sont aussi les points faibles :
- la philosophie za-zen à laquelle se réfère Nathan Love : elle prend une grande place dans le livre, en particulier la deuxième partie et c’est vrai qu’à un moment donné on se dit demande si ça va être comme ça encore les 400 pages suivantes. Et non. Et pour au moins deux bonnes raisons.
Je conseille donc à ceux qui n’ont pas aimé cet aspect là du livre de le relire en réfléchissant au sujet central du livre. Je le conseille en particulier à ceux qui trouve que la fin ne dévoile rien de plus. Ceux là n’ont RIEN compris et/ou ont du le lire trop vite.
- le récit par moment cinématographique du récit, en particulier les scènes de batailles où les héros s’en sortent on ne sait pas trop comment mais dans la vraie vie on sait que c’est impossible. Mais il ne s’agit que de quelques passages du livre.
En plus, je ne suis pas objective, j’ai horreur des romanciers qui construisent leurs livres comme des scénarios. SAUF QUE : ce n’est pas le cas ici. Ce ne sont que certaines scènes qui font penser à du cinéma et en plus elles sont bien faites. L’auteur aime mes films d’action et on sent leur influence, mais ce n’est qu’une influence, pas une ligne de conduite dans l’écriture. Donc j’aime bien.

Pour ce qui est du style de l’écriture et de la construction du roman, non seulement ça tient parfaitement bien (ça fait plaisir de voir qu’on peut faire confiance à un auteur qui retombe adroitement sur ces pattes et non de suivre un auteur qui se raccroche aux branches – plus ou moins pourries- comme c’est malheureusement trop souvent le cas dans les polars).
Le style d’écriture est efficace et prenant, heureusement que je suis en vacances pour en lire les 618 pages ;-)

Ce livre vaut largement le prix qu’il a reçu !

PS : j’ai détesté le « da vinci code » que je n’ai d’ailleurs pas lu jusqu’au bout. Donc mon avis ne suit pas une mode...


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